vendredi 29 octobre 2010

Amendement sur les compresses JP Door député, dans la loi FSS

Cet amendement a pour objet d'obliger les pharmaciens à délivrer les produits les moins chers systématiquement, selon prescription médicale ; ceci concerne les compresses
Or
1 - la plupart des médecins ne précisent pas "stériles" sur leur prescription lorsqu'il s'agit de compresses pour pansements, donc les patients auront du "non stérile"
2 - la HAS a validé une liste de produits pour les pansements admis au remboursement; dans cette liste, il y a en particulier "les compresses non stériles"
Une compresse " non stérile " est présentée en paquets de 50, fabriquée en Chine sans aucune garantie de process qualité
Le Lien a déjà adressé une protestation à la HAS lorsque l'arrêté est sorti.
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jeudi 28 octobre 2010

Théâtre (comédie) au profit de l'association "Vaincre les Maladies Lysosomales"Association reconnue d’utilité publique par le Ministère de l’Intérieur

LACROIX SAINT OUEN (60) :

Le samedi 6 novembre 2010, à 20h30, la troupe de Théâtre de Crépy-en-Valois « Les Farfadets » va jouer une comédie « Pension complète » de P.Chesnot, à la M.C.A Pierre Bensaali, salle « Léonard Osset » (proche de Matra Electronique), à Lacroix Saint Ouen, au profit de l’association Vaincre les Maladies Lysosomales Antenne Picardie dont c’est les 20 ans cette année.

148 places sont disponibles avec la possibilité de réserver à l’avance :

Des billets sont en vente au prix 10 euros/adulte et 5 euros/enfant (- 12 ans), (chèque à l’ordre de VML), auprès de :

- Téléphone: 03.44.59.05.87 ou 03.44.60.52.71 ou 03.44.39.83.54 (en soirée).

* Laisser un message sur répondeur en cas d’absence, avec les coordonnées.

La salle sera ouverte ce jour à partir de 19h30, avec également possibilité de prendre des billets sur places, mais étant donné le nombre de places disponibles, il est plus prudent de réserver à l’avance.

lundi 25 octobre 2010

ANAP : QU'EST-CE QUE LA PERFORMANCE ?

Lors des Journées de la communication hospitalière, Christian Anastasy, Directeur Général de l'Anap, a débattu de la notion de performance.

Ouvrant le débat, Annie Podeur, Directrice de la nouvelle Direction générale de l'offre de soins (DGOS, ex-Dhos) a d'emblée rappelé que la communication est un élément de la performance, laquelle repose « sur l'efficience et la qualité ». Avec à la clef, un modus operandi impérieux : l'obligation pour le décideur de véritablement porter les messages; assurer une cohérence des plans de communication qui ne se résument pas à une succession de supports ou d'événements; enfin, s'entourer de professionnels compétents.

L'objectif d'un tel arsenal étant que «le patient soit pleinement acteur de sa prise en charge et puisse exercer tous ses droits». Ce qui implique «d'objectiver les critères de qualité pour éclairer ses choix et d'assurer une égalité d'accessibilité pour tous». À ce titre, comme l'a souligné Annie Podeur, 2010 doit marquer un tournant décisif avec l'essor de l'Agence nationale d'appui à la performance (Anap), « bras séculier de l' État », et la publication des décrets d'application de la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST). L'Anap, justement, dont la mission, comme son nom l'indique, est d'appuyer et non d'améliorer la performance. Une nuance sur laquelle a insisté son Directeur Général

Christian Anastasy. En clair, l'Anap «ne prétend pas dire d'en haut ce qu'est la performance et l'imposer en bas, mais identifier, valoriser et modéliser les bonnes expériences afin de les diffuser et de constituer un substratum théorique et pratique». D' autant que la performance est «une notion multidimensionnelle». Se référant aux préceptes de l'Organisation mondiale de la santé qui énonce que la performance en santé consiste à améliorer les soins, à les rendre accessibles au plus grand nombre et à réduire les iniquités de financement, Christian Anastasy s'est dit convaincu que «si l'on diminuait de 50% la non-qualité, tous les hôpitaux seraient excédentaires».

Claudine Richon, représentante du Collectif interassociatif sur la santé(Ciss) ne l'a pas démenti. Elle a néanmoins plaidé en faveur de la généralisation d'un plan de travail sur la prévention des risques sous la forme d'un questionnaire transmis à chaque établissement. Une

manière d'évaluer les performances de ce dernier et de placer ses responsables en face des problèmes afin d'optimiser les prestations dispensées aux usagers, plus aptes à effectuer leurs choix en toute connaissance de cause. Car des dysfonctionnements patents peuvent menacer l'existence même d'un hôpital. Il en est ainsi du Dr Sylvie Peron qui a activement participé à la restructuration et à la relance du CH d' Argenteuil (95), un temps menacé de faillite. Preuve par défaut que compétence médicale et bonne gestion font bon ménage si elles savent communiquer entre eux.

AlexandreTerrini

N° et date de parution : 264 - 01/04/2010

Accès à Décision Santé



vendredi 22 octobre 2010

COLLOQUE LE 24 NOVEMBRE 2010

La sécurité du patient : Événements indésirables associés aux soins et politique de réduction des risques

le 24 novembre 2010 à l’Institut Pasteur à Paris

inscription jusqu’au 17 novembre 2010: s'inscrire

En savoir plus sur le programme actualisé

jeudi 21 octobre 2010

Théâtre (comédie) au profit de l'association "Vaincre les Maladies Lysosomales"

LACROIX SAINT OUEN (60) :

Le samedi 6 novembre 2010, à 20h30, la troupe de Théâtre de Crépy-en-Valois « Les Farfadets » va jouer une comédie « Pension complète » de P.Chesnot, à la M.C.A Pierre Bensaali, salle « Léonard Osset » (proche de Matra Electronique), à Lacroix Saint Ouen, au profit de l’association Vaincre les Maladies Lysosomales Antenne Picardie dont c’est les 20 ans cette année. (VML est reconnue d’utilité publique par le Ministère de l’Intérieur).

148 places sont disponibles avec la possibilité de réserver à l’avance :

Des billets sont en vente au prix 10 euros/adulte et 5 euros/enfant (- 12 ans), (chèque à l’ordre de VML), auprès de :

- Téléphone: 03.44.59.05.87 ou 03.44.60.52.71 ou 03.44.39.83.54 (en soirée).

* Laisser un message sur répondeur en cas d’absence, avec les coordonnées.

La salle sera ouverte ce jour à partir de 19h30, avec également possibilité de prendre des billets sur places, mais étant donné le nombre de places disponibles, il est plus prudent de réserver à l’avance.

mercredi 20 octobre 2010

Nouveau diplôme universitaire cursus "Droit et gestion du développement durable en santé"

Un nouveau cursus "Droit et gestion du développement durable en santé" vient d'être créé à l'université de Montpellier I. Il s'adresse principalement aux managers et cadres hospitaliers, médecins et professionnels en santé ainsi qu'aux inspecteurs de l'action sanitaire et sociale. Période scolaire : janvier - octobre 2011.
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lundi 18 octobre 2010

Message du LIEN : "de l'incompétence à la maltraitance, juste un tout petit pas"

Préambule :
Il y a en France d’excellents professionnels de santé, ils sont très nombreux; ils ont tous envie de bien faire leur métier. Ils aiment leur travail, ils ont la passion des patients ; ils savent pourquoi ils sont médecins, infirmières, aides soignantes, directeur d’établissement de santé…
Il y a aussi hélas des mauvais avec la même proportion d'erreurs de castings que l’on trouve dans tous les métiers, et peut-être de "méchants", ou d'incompétents qui n’ont pas grand-chose à faire dans nos métiers de la santé. Ils sont peu nombreux mais hélas, la mission du LIEN est de les côtoyer à travers les dossiers confiés.
Vous êtes des dizaines de milliers de patients ou de familles et peut-être bien plus, à ne pas avoir pu vous faire entendre par les médecins, la direction des soins (mais où est-elle ? que fait-elle ?) ou les autorités, alors que vous aviez subi des complications anormalement graves, ou bien avez été témoins de manquements envers les patients, parfois de négligences quasi volontaires, ou d'inhumanités avec atteinte à la dignité voire des humiliations qui ont laissé en vous un vrai traumatisme.
Parfois, vous nous écrivez « je ne peux pas me faire entendre, et de ce fait, je ne peux pas faire mon deuil' ». Alors que faire ?
Tel est le cas de Nathalie et de sa maman, qui ne peuvent faire le deuil d’André, leur père et mari hospitalisé en Pays de Loire, parce que toutes les portes auxquelles elles ont frappé se sont fermées.
Que s’est-il passé dans cette clinique, en Pays de Loire ?
André avait 76 ans. Son médecin traitant lui diagnostique un cancer de l’estomac et l’adresse à son correspondant chirurgien en clinique. André n’a pas d’antécédents particuliers qui apparaissent dans son dossier.
Il est opéré en juin 2009, gastrectomie des 2/3, ablation de vésicule, tumeur bien localisée, pas d’extension dit le compte rendu chirurgical, pas de métastases hépatiques. André a toutes ses chances. Il décède un mois plus tard le 21 juillet.
Son parcours, bien court, dans la clinique parait cependant parsemé d'une longue suite de négligences. Après un épisode d’épanchements pleuraux, et choc septique, il quitte les soins intensifs continus pour passer en service de chirurgie.
Le chirurgien est peu présent pendant le séjour, il fait des visites quand il y pense ou à peu près, et il part en vacances ; certes il en a bien le droit, à condition que le patient reste suivi, or le dossier témoigne d’une surveillance discutable.
Le patient a perdu les 2/3 de son estomac. Il perdra aussi beaucoup de poids ; combien ? il se dénutrit chaque jour un peu plus ; il vomit mais «'c’est normal » s’entend répondre sa femme, la famille alerte, il ne s’alimente pas ou mal , les repas ne sont pas fractionnés, la douleur est importante, mais dans le dossier nulle trace de sa prise en charge. Il y a bien un emplacement pour évaluer la douleur, il est vierge pendant tout le séjour. En revanche, les infirmières notent que le patient est agressif.
Si l'on regarde le résultat de certification V2, malgré une réserve, et malgré une visite de suivi, la prise en charge de la douleur reste cotée en rouge, c'est à dire très mauvaise prise en charge.
Au bout de quelques jours en service de chirurgie après sa sortie d'unité de soins continus, le patient est transféré ou plutôt « dégagé » selon la famille rapidement , le 20 juillet alors qu’il ne va pas bien. Pourquoi ? La dictature de la durée de séjour ? Ce séjour va-t-il faire apparaître une durée d’hospitalisation trop longue pour cette intervention ? Est-ce ainsi que l’on gère la sécurité des patients ? Ou bien, par crainte d’un décès défavorable à ses statistiques, le chirurgien a-t-il décidé que son patient devait décéder ailleurs, et savait-il que la fin de son patient était proche ?

On ne sait pourquoi une décision si rapide, dit la famille. Le patient est orienté vers un établissement de soins de suite. Il est très affaibli, noté comme patient en grande dénutrition dans le dossier à son arrivée dans ce nouvel établissement privé, il souffre dit sa famille, il ne tient pas debout. On l’oblige à marcher.
A l’arrivée de la clinique en soins de suite, « ici, on se lève et on s’habille » lui signifie l’infirmière, c’est le règlement ! Il s'applique à tout le monde !
Dès le premier soir, on lui sert une quiche lorraine alors qu'il n'a plus qu'1/3 d'estomac et ne peut mastiquer, trop faible ; la lettre du médecin et la fiche de liaison n’ont pas été lues par les infirmières ; personne ne sait pourquoi ce patient est transféré et qu'il ne s'alimente pas comme les autres. Régime, le même pour tous?
André décède la même nuit à 5 heures 30 du matin, le 21 juillet. Personne ne sait pourquoi. Sur le dossier une personne a noté : trouvé décédé dans son lit à 5 heures 30.
Les conditions de sa prise en charge laissent à penser qu’il y a eu beaucoup de négligences dans sa prise en charge médicale et soignante.
Par exemple, le dossier ne témoigne d’aucune évaluation et trace de la prise en charge de sa douleur qui l’épuise, et surtout, surtout, aucune trace de la surveillance de son poids.
Nous avons passé au peigne fin toutes les pièces du dossier de soin (fiche infirmière d’entrée, feuilles dites de surveillance, transmissions, alimentation, feuille de température, fiches de liaison infirmières inter service et de sortie) la fiche d’anesthésie, les fiches médicales. Rien. Ce patient ne pèse pas lourd.
Il y a cependant une diététicienne, elle fait des prescriptions alimentaires mais elle n’a donc pas besoin de connaître le poids de son patient ?
Du jour de l’entrée, au jour de son décès, ce patient n’a jamais été pesé et pourtant, il est opéré pour un cancer digestif ! Et pourtant sa dénutrition est visible pour tous, pas seulement pour la famille ; cette dénutrition est bien notée dans l’observation faite par la clinique de soins de suite où il sera transféré.
La famille est priée de reprendre le corps d’André immédiatement, une précipitation traumatisante qui en rajoute au traumatisme du décès brutal et au sentiment d’impuissance à avoir pu faire entendre efficacement la souffrance de cet être cher.
La famille écrit donc pour être enfin entendue et recevoir des explications cohérentes et des réponses à quelques questions.
Elle écrit à la clinique où il a été opéré. La clinique répond, nous n’avons rien à nous reprocher. et nous ne sommes pas concernés par les comportements des médecins, ils font ce qu’ils veulent avec leurs patients. Sur le dossier, on trouve une trace écrite de la main du chirurgien « donné les informations à la sortie " suivie d’énormes caractères «!!??".
Le médecin traitant, correspondant du chirurgien ne fut d’aucun secours. Normal entre confrères de la même ville.
La fille d’André écrit alors à la DASS, un inspecteur de DASS répond « la clinique a fait une enquête interne, ils n’ont rien à se reprocher ; c’est juste un malentendu entre vous ! »
et mieux : l’inspectrice de la DASS responsable de cette non-enquête, répond au téléphone à la fille: « J’ai toute confiance dans ce chirurgien, je le connais bien ! » cela ne s'invente pas, elle aurait pu dire, « nous sommes tous copains ».
Alors comment se faire entendre ?
9 clés :
1 – Du côté de l'établissement
• Le directeur de l'établissement ? peu d'espoir de ce côté ; en plus les assureurs font obstacle à toute reconnaissance de défaillance de prise en charge
• La CRU ? commission des relations des usagers. Adresser une lettre recommandée au Président de la commission des relations des usagers de l’établissement, commission interne à chaque établissement privé ou public. N’en espérez pas grand-chose cependant, car c’est une commission interne et elle n’a que des moyens limités.
• Une copie de cette lettre au gestionnaire de risques de l’établissement est recommandée car sa mission est de détecter, combattre et prévenir les défaillances susceptibles de nuire à la sécurité des patients.
2 – Du côté de la tutelle
• Le directeur de l’Agence régionale de Santé, ARS : Lettre pour signaler les carences constatées, argumentées.
• Copie de cette lettre au ministre de la santé. Il se peut que si l’affaire est estimée assez grave, cela provoque non pas une enquête interne, comme à Angers, mais une inspection générale de l’établissement par le ministère de la santé.
• Et aussi, copie de cette lettre au président du conseil d'administration de la clinique ou du groupe auquel elle appartient, et s'il s'agit d'un établissement public, au président du conseil de surveillance.
3 – Du côté de la Haute Autorité de Santé, la HAS
Adresser une lettre énumérant les points de défaillance de l'organisation et des pratiques et au minimum, votre lettre sera archivée et lorsque l’établissement recevra la visite des experts, ils seront plus attentifs aux points de défaillance signalés. Espérons.
4 – Du côté de la CRCI
Vous pouvez saisir la Commission régionale de conciliation et d’indemnisation des accidents médicaux, surtout s’il y a eu décès.
Cette démarche gratuite vous permettra d’avoir une expertise gratuite, une explication que vous n’avez pu obtenir autrement, mais attention, cela ne signifie pas que vous aurez obligatoirement une indemnisation; tout dépendra des conditions et des conséquences du problème. Mais saisir la CRCI permet de mettre l'établissement en situation de rendre des comptes sur ce qui s'est passé.
5 – Du côté de l'ordre des professions de santé
Vous pouvez saisir le conseil de l'ordre d'une profession médicale ou para médicale, s’il s’agit d’un comportement contraire aux règles déontologiques ; là aussi peu d’espoir, force est de constater que peu de réclamations devant le conseil de l’ordre des professionnels aboutissent; c’est encore une procédure interne, interne à un corps professionnel et le corps se protège bien. Cependant si plusieurs réclamations concernent le même médecin, ou autre professionnel, le conseil finit par se poser des questions.
6 – Du côté de la justice
S’il s’agit d'un préjudice grave lié à une faute patente ou s'il s'agit d’une négligence volontaire, d’une exposition délibérée à un risque sans aucun intérêt pour le patient, d’une violence volontaire, alors il ne reste plus que la voie judiciaire.
7 – Du côté des associations de patients, le LIEN est là pour vous aider
8 – Du côté du médiateur de la République. Vous pouvez saisir le délégué à la santé
9 - Ultime recours, la presse:
La presse, seulement si vous ne pouvez vous faire entendre autrement ; c'est un ultime recours parfois difficile, lourd et explosif qui nécessite une bonne résistance psychologique et surtout attention : ne pas accuser à tord.

Tirer des leçons de ces désastres et en faire des sources de progrès:
''Chers patients, chères familles de patients et victimes de défauts de prise en charge, vous êtes les partenaires incontournables de la gestion des risques associés aux soins.
Le signalement de ces défaillances est une démarche indispensable pour mieux les prévenir.
Merci d’apporter votre collaboration à la prévention des accidents médicaux. Vous êtes les premiers intéressés, souvent les mieux renseignés, pour participer à cette démarche nationale.
Et n’attendez pas qu’un évènement malheureux arrive. Ne restez pas silencieux.
Si vous détectez une défaillance, en hygiène par exemple, ou autre, signalez cette défaillance au gestionnaire de risques de l’établissement.''
De notre côté, après examen du dossier d’André en Pays de Loire, nous avons constaté maintes lacunes quant aux obligations de tout établissement habilité à la cancérologie.
Nous nous réservons le droit d’attirer l’attention de la tutelle sur ces carences, car elles concernent des conditions d’autorisation des établissements à exercer la cancérologie ; elles concernent donc tous les patients de cet établissement.
Contacter le lien pour en savoir plus

vendredi 15 octobre 2010

Manifestation V.M.L.(20 ans) Crépy-en-Valois + Opération "Chocolats" V.M.L.

L’association « Vaincre les Maladies Lysosomales » est reconnue d’utilité publique par le Ministère de l’Intérieur et « l’Odyssée de Léo le Lysosome » pour les 20 ans de l’association est parrainée par le Ministère de la Santé, et de la Jeunesse et des Sports, ainsi que le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

MANIFESTATION CREPY-EN-VALOIS

Les samedi 16 (9h-18h) et dimanche 17 octobre 2010 (9h-13h), l’association « Vaincre les Maladies Lysosomales » V.M.L.Antenne Picardie réceptionne le Camping Car de l’Odyssée de « Léo le Lysosome » pour les 20 ans de V.M.L. qui aura presque terminé son tour de France (avec un petit passage par la Belgique) et qui va faire un arrêt à Crépy-en-Valois en partenariat avec la Municipalité.

Il sera stationné place Michel Dupuy durant ces 2 jours et une vente d’enveloppes à 2 euros/pièce sera organisée à cette occasion avec de nombreux lots à emporter, d’autre part des bénévoles se tiendront à votre disposition pour répondre aux questions sur ces maladies et sur l’association. Il y aura également une vente de Pop Corn durant ces journées.

Ces enveloppes seront vendues au profit des 3000 enfants atteints par ces redoutables maladies génétiques et de leurs familles.


OPÉRATION NATIONALE :
CHOCOLATS + PRODUITS DU TERROIR - V.M.L.2010
Pour poursuivre notre combat commun, nous avons besoin de vous. Aidez-nous en participant à notre Opération CHOCOLAT annuelle en commandant sur notre site.
Préférez en effet acheter vos produits de fêtes avec VML et soutenez notre engagement contre la maladie et le handicap.

mercredi 13 octobre 2010

C2DS - Approche durable du médicament en établissement de santé jeudi 28 octobre 2010 Pavillon de l'eau - 7 av. de Versailles - Paris 16e 9h00 à 16h30

La France est un des plus gros consommateurs de médicaments en Europe. D’après un rapport de la cour des comptes, les établissements de santé achètent 4 milliards d’euros de médicaments chaque année. Ils sont bien sûr incontournables mais comment limiter les pollutions qu’ils occasionnent notamment des emballages divers et nombreux et des résidus persistants dans l'eau. Nous vous invitons à faire un point sur la question avec des experts du médicament, des achats, de la gestion des déchets, etc : état des lieux, enjeux, outils d'amélioration, nouvelles règlementations à venir seront présentés.

INSCRIPTION OBLIGATOIRE - PARTICIPATION GRATUITE POUR LES ADHÉRENTS


Année 2011 et maitrise des dépenses de sécurité sociale, les grandes lignes de l'assurance maladie

Budget annoncé des dépenses nationales de la branche assurance maladie: 167,1 milliards d’euros attribués aux dépenses de santé 2011, avec un strict respect de l’ONDAM fixé à 2,9% c'est-à-dire 4,7 milliards d’euros supplémentaires de dépenses de santé pour 2011 et un ONDAM hospitalier fixé à 2,8%.
Qu'est- ce que l'ONDAM? L’ONDAM est l’Objectif National des Dépenses Assurance Maladie. Il concerne
- les dépenses de soins de ville: les caisses d’Assurance maladie négocient avec les professions libérales de santé pour définir des objectifs par profession
- les dépenses des établissements de santé
- les dépenses des établissements médico-sociaux représentent la contribution de l'Assurance maladie aux dépenses pour les personnes handicapées, enfance inadaptée et adultes handicapés, d'une part, et pour les personnes âgées, d'autre part.

Le PLFSS nous annonce aucun dépassement pour les soins de ville et un dépassement limité à 500 millions d’euros pour les soins hospitaliers; ce qui fait présager d’obligations d’économies substantielles dans les établissements de santé. Cela passe entre autres mesures par l’annulation de crédits de fonds mis en réserve pour la modernisation des établissements de santé publics, et non utilisés depuis 4 ans ( 105 millions euros).
Ce chiffre de 500 millions comparé à la dépense mal gérée de la campagne vaccination H1N1 laisse perplexe.
Il est sans doute possible de le respecter si l’on vide les hôpitaux de leurs patients, ce qui est prévu avec le développement de l’ambulatoire, c'est-à-dire d’un soin hospitalier de courte durée et sans hébergement. Une grande partie de la chirurgie va évoluer ainsi que le permettent les nouveaux modes de prise en charge, les nouvelles techniques. Cependant, développer l’ambulatoire suppose que les patients seront à leur domicile et nécessiteront plus de soins de ville. Comment respecter l’ONDAM sur un objectif « soins de ville » fixé à zéro dépassement? les patients devront-ils payer plus de cotisations (complémentaires, mutuelles) pour avoir moins?
On nous annonce des économies sur les médicaments et dispositifs médicaux; des remboursements recentrés sur des médicaments plus efficaces, c’est à dire poursuite de la politique médicament remboursement au service rendu, et plus clairement dite une autre ligne médicaments non remboursés.'
Poursuite de la politique convergence établissements de santé publics et privés : quand on sait que 40% des établissements publics en Ile de France sont en déficit et grandes difficultés financières, cela signifie-t-il la disparition de certains? La convergence hospitalière devrait rapporter une économie de 150 millions d’euros. Les directeurs d’établissements publics devront faire preuve de performance gestionnaire.'
Optimisation des achats hospitaliers: très bonne mesure, cependant espérons que les économies ne se feront pas sur la qualité des produits ni sur le dos des générations futures et que les appels d’offre intégreront enfin la notion de développement durable, pollution, déchets du produit et impact sur la santé et sur l’environnement.

Branche accidents du travail : Le taux de cotisation patronale augmente de 0,1 point pour renflouer la branche accident du travail et maladies professionnelles actuellement déficitaire.

Branche retraite : cf. réforme en cours

Et bien sûr, quelques nouvelles taxes pour renflouer les caisses de la sécurité sociale:
7 milliards sur 10 milliards d’euros de niche fiscale seront affectés aux ressources de l’assurance maladie; le produit de ces ressources sera issu de taxes:

* la taxe sur les conventions d’assurance des contrats dits « contrats santé responsables » pour 1 milliard,
* la taxe forfaitaire au taux de 10% des sommes placées dans la réserve de capitalisation des sociétés d’assurance – constituées en franchise d’impôts- près de 1 milliard
* une taxation spécifique des contrats assurance vie multi-supports au fur et à mesure des encaissements et non plus à la fin pour 1,6 milliards d’euros

mardi 12 octobre 2010

Privilégier la sécurité à la proximité

Selon Ipsos France, enquête réalisée à la demande de la générale de santé, 73% des Français considèrent qu’il faut privilégier la qualité et la sécurité des soins à la proximité géographique des hôpitaux et des cliniques.
Les Français mettent la qualité des soins et leur sécurité comme critère privilégié à la proximité des services. 88% d’entre eux souhaitent qu’une information officielle permette de comparer les tarifs, les prestations et les dépassements d’honoraires. 70% s’intéressent à un classement officiel des établissements hospitaliers par le ministère de la Santé. Mais ils ne sont que 40% à être confiants quant à l’évolution de cette qualité des soins dans les dix ans qui viennent. Plus de la moitié des personnes interrogées sont insatisfaits des services d’urgence, et un tiers de la prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des troubles psychiatriques.

Il y a longtemps que les patients ont compris qu’il vaut mieux aller vers des établissements performants et faire plus de 50 km quand il s’agit de maladies graves comme le cancer.
Le LIEN n’a guère d’illusion sur les données actuelles liées à la qualité des soins, étant donné que les établissements sont évalués sur des indicateurs de moyens et non de résultat, même s’il s’agit d’une avancée vers l’évaluation.
Il existe aussi un critère quantitatif en cancérologie et en chirurgie, c’est à dire lié au nombre d’actes pratiqués dans une année, partant du principe que les équipes qui pratiquent peu, perdent leur compétence et ce critère est un indicateur fort pour la réorganisation de l’offre de chirurgie dans les régions.
Les établissements qui n’atteignent pas le seuil exigé auront du mal à défendre le maintien de leur activité sur des arguments de qualité des soins, car leur point faible est le manque sinon l’absence de pratique de l’évaluation des résultats, évaluation toujours contestée par les professionnels, jamais exigée par l’assurance maladie qui finance les soins et leurs complications.
Nos institutions responsables de la qualité des soins en France, ministère de la santé et Haute autorité de santé, ont fait faire des pas de géants aux établissements grâce à la démarche d’accréditation puis de certification des établissements.
Même si la démarche de certification des établissements s’est donné des limites contestables du point de vue des patients, dans ses versions 1996-2009, comme l’absence d’impact sur la pérennité des organisations évaluées comme défaillantes, la faiblesse de la portée de ses recommandations en regard de l’enjeu de sécurité des patients, la tricherie des professionnels avec la complicité des directions lors de la visite des experts, l’absence de contrôles inopinés sur les points hors normes, la mise à l’écart de la démarche pour les EHPAD, il n’empêche que grâce à cette démarche, les établissements ont considérablement progressé.
Il faut espérer que la version 2010 aura, auprès des AES, agences régionales de santé, tout le crédit qu’elle mérite et engagera des inspections complémentaires si besoin.
Quant à l’accréditation des praticiens, autre démarche d’évaluation, hélas ! Elle reste une démarche basée sur leur volontariat et seulement financée dans le secteur privé, c’est à dire une exigence bien timide, et une vraie discrimination pour les patients du secteur public.

Tous ces sujets seront discutés lors des prochains États Généraux des infections nosocomiales et de la sécurité des patients les 27 et 28 janvier 2011,
inscrivez – vous vite sur le site du LIEN

lundi 11 octobre 2010

L'alcool et le cancer du sein

L’alcool, déjà promoteur bien connu de cancers des voies bucco pharyngées, des cancers digestifs,( foie, colon, pancréas) le voici aussi au rendez-vous du cancer du sein.
Déjà en 2007, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), agence de recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), mettait en évidence les relations entre l'alcool et les risques de cancer du sein et du colon.

"Le risque accru de cancer du sein et des niveaux de consommation d'alcool mêmes faibles est une source de préoccupation majeure, notamment au vu de l'évolution des habitudes de consommation d'alcool chez les femmes dans de nombreux pays. Les actions de santé publique contre la consommation d'alcool, notamment une consommation excessive, doivent être renforcées" Dr Boyle.
En 2010 : Une équipe américaine du centre de recherche sur le cancer Fred Hutchinson a observé de 1993 à 1998 les caractéristiques du cancer du sein invasif qu'avaient développées près de 3 000 femmes ont été étudiés le sous-type tumoral et le statut hormonal de la tumeur, la consommation d'alcool, le mode de vie, ainsi que les antécédents familiaux et gynécologiques.
Conclusion de l’étude : La consommation d'alcool accroît le risque de développer certains types de cancer du sein, comme l'adénocarcinome lobulaire et les cancers du sein hormono-dépendants ; en revanche cela ne semble pas accroître celui des adénocarcinomes canalaires infiltrants (étude publiée sur le site de la revue The Journal of the National Cancer Institute.)

Les femmes buvant au moins un verre d'alcool par jour présentent un risque deux fois plus élevé de développer un adénocarcinome lobulaire, mais en revanche ne montraient pas de risque accru d'adénocarcinome canalaire, par rapport à celles qui ne buvaient pas, ce qui suggère une origine distincte entre les deux types de cancers du sein, concluent les auteurs.

vendredi 8 octobre 2010

Tabac et fertilité des couples

Fumer pendant la grossesse est mauvais pour l'enfant à naître. Moins bien oxygéné, le bébé absorbe également toutes les substances nocives émises par la cigarette maternelle. Mais pas seulement. Le tabagisme de sa mère réduirait significativement le nombre de cellules germinales, destinées à la fabrication des spermatozoïdes ou des ovules, et des cellules somatiques du fœtus. Une fois adulte, l'enfant connaîtrait à son tour des difficultés pour procréer. On se rappelle que le Distilbène agit sur la deuxième génération de mère et peut-être la troisième.
Une seconde étude met en évidence l'effet de la cigarette sur les protamines. Ces protéines jouent un rôle important dans le développement des spermatozoïdes. De ce fait, les chances de fécondation pour la partenaire d'un fumeur s'en trouvent réduites. Le risque de fausse couche est également accru par le tabagisme du père. Conclusion : plus l'homme fume, moins son sperme est fécond. D'ailleurs, certains messages sont apposés sur les paquets de cigarettes : "Fumer peut nuire aux spermatozoïdes et réduit la fertilité." Ce que l'on ne savait pas, c'est que ce risque pouvait passer d'une génération à l'autre.

jeudi 7 octobre 2010

Le bisphénol A : interdiction maintenue dans les biberons en France, par la ministre de l’écologie, Chantal Jouanno

Bien que l’agence européenne de sécurité de aliments ( l’EFSA) estime que le bisphénol A (BPA), composé chimique utilisé dans la fabrication de plastiques alimentaires interdit en France et au Danemark, ne présente pas de risques pour la santé, Chantal Jouanno a décidé que la priorité, doit être donnée à la protection des bébés, très fragiles. "Les études montrent non seulement une possible contamination par le lait maternel, voire de la mère au foetus puisque le BPA traverse la barrière placentaire" et "soulignent une migration des biberons vers le lait lorsqu'ils sont trop chauffés". "On maintient donc leur interdiction", ajoute la ministre, qui souligne que les biberons au BPA peuvent être remplacés par des biberons en verre.
L'interdiction au Danemark est plus étendue, où elle concerne tous les produits contenant du BPA utilisés pour l'alimentation des enfants de 0 à 3 ans. Le bisphénol A est interdit au Canada, en Australie et dans plusieurs États américains.
A noter, que le bisphénol A se dégrade sous l’effet de contact chaleur - matières plastiques, et qu’il vaut mieux s’équiper en bouilloire électrique inox ( pas alu ) au lieu de plastique.

mercredi 6 octobre 2010

Quand l'aluminium nous empoisonne..un nouveau scandale sanitaire à l’horizon ?

Depuis 40 ans déjà, on parle de la neurotoxicité de l’aluminium. Très vite, les autopsies ont révélé fin des années 70, la présence d’infimes particules d’aluminium dans le cerveau autopsié des patients décédés de la maladie d’Alzheimer.
Virginie Belle a mené l’enquête. Elle publie un ouvrage qui fait du bruit Quand l'aluminium nous empoisonne, aux éditions Max Milo et dresse le constat d’un aluminium qui se cache partout, dans des produits de l'industrie agroalimentaire, des cosmétiques ( anti transpirants en particulier) des médicaments et des vaccins et parfois même dans l'eau du robinet car il permet de la rendre plus claire.
Études à l'appui, l'auteur s’appuie sur les conclusions d'un laboratoire de l'Inserm ( à publier) et suggère l'existence d'un éventuel "syndrome des adjuvants" lié à l'utilisation de sels d'aluminium dans les vaccins. Selon l’étude, les nanoparticules d'aluminium des vaccins, injectées dans le muscle, migreraient lentement, mais sûrement, vers le cerveau, alors qu'on nous a toujours dit qu’elles s’évacuaient par les urines. Problème : l'aluminium est neurotoxique, cela on le sait depuis des décennies.
Face à cette thèse un membre de l'Académie de médecine et pédiatre, confie au journal Le POINT que selon lui, "il n'y a aucune raison d'inquiéter la population sur un produit qui est parfaitement connu et suivi". "Il n'y a, à ce jour, pas de preuve d'un risque lié aux adjuvants aluminiques". Le scientifique dit redouter un vent de panique, notamment parmi les parents de jeunes enfants, et que des épidémies comme la coqueluche ou la diphtérie, se développent.
Alors que vaut-il mieux ? une bonne coqueluche ou l’Alzheimer à la cinquantaine passée ?
Pour mémoire, en 1995, l’académie de médecine soutenait que les dioxines ne présentaient pas de danger. Et en ce début de l’année 2010, la docte académie affirmait dans un rapport sur la désinfection des sondes vaginales que l’on pouvait faire confiance à l’œil du praticien pour différencier un matériel propre ou sale destiné à des cavités internes !
Alors, en attendant d’en savoir plus sur les dangers de l’aluminium, des précautions peu onéreuses peuvent être prises comme bannir absolument l’aluminium de sa panoplie de casseroles, éviter le contact alu-aliments, bien lire la composition des cosmétiques avant de les acheter, bien se laver au lieu de mettre du déodorant cache odeurs, etc…rien que du bon sens.

mardi 5 octobre 2010

Turbinectomie, une chirurgie du nez à haut risque

Plusieurs patients victimes d'une intervention chirurgicale très mutilante, la turbinectomie ou résection des cornets organes essentiels à la respiration et à la vie, se regroupent et engagent une procédure en réparation contre les opérateurs ou établissements responsables.
N'ayant reçu aucune information sur les conséquences de tels gestes chirurgicaux, très agressifs et invalidants, ces victimes vivent depuis l'intervention, un vrai calvaire et n'espèrent aucune chirurgie réparatrice car il est impossible de remplacer les cornets manquants.
N'ayant plus aucune fonction de filtrage, humidification et réchauffement, au niveau des narines, obligés d'être équipés la nuit d'appareils respiratoires, victimes de perpétuelles complications, infections des voies respiratoires, dyspnées, douleurs permanentes, sinusites, écoulements, sècheresse des muqueuses, vibrations des faucheuses nasales, contractures de la face, maux de têtes, perte du sommeil, de l'odorat et du gout, crampes, essoufflement permanent invalidant etc... ils sont confrontés aux risques de cancers par pollution des voies respiratoires et développent dépression et tendance suicidaire.
Quelle est la validation scientifique de cette technique chirurgicale, quel bénéfice risque pour le patient? quelles études et publications de la technique ? le LIEN s'interroge.
La chirurgie avance souvent masquée et le LIEN a déjà maintes fois alerté sur ce contournement de la loi sur la recherche médicale.
Le LIEN va saisir les autorités et leur demander une évaluation de la technique.

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