mercredi 14 décembre 2011

6ème Agora du Développement Durable en Santé ‘’Investir aujourd’hui pour économiser demain’’ 29 mars 2012 – Paris

Pour la 6ème édition de son Agora, le C2DS a fait le choix de mettre l’accent sur la dimension économique du développement durable, pilier incontournable de cette dynamique. Après l’étape de la sensibilisation et de l’enthousiasme, voici le temps de la mise en œuvre et de ses réalités. En cette période de profonde mutation et de grande rigueur, le secteur de la santé n’échappe pas aux contradictions ambiantes : constante augmentation des charges, financement public très contraint, nécessaires investissements et équilibre financier. Mais aussi prise de décisions à long terme alors que l’ensemble du système économique est basé sur une mesure de la performance financière à court terme.

Il y a aujourd’hui urgence à trouver des solutions pour gérer la situation présente dans une logique ‘’curative’’ (cure) mais aussi à financer une nécessaire approche ‘’préventive’’ (care) du futur. Pour cela, il est nécessaire de repositionner l’humain et l’environnement à leur juste place et donc d’anticiper des changements de fond dans la façon de gérer un établissement mais aussi le soin.

Et cette transition ne peut se faire sans une implication de tous les acteurs : professionnels de santé inventifs, usagers partenaires, industriels engagés et tutelles visionnaires…

Face aux nécessaires investissements d’aujourd’hui pour les économies de demain, nous réunirons des spécialistes de l’économie et de la gestion, de la construction et de l’énergie, des achats, des ressources humaines pour enrichir nos réflexions et imaginer les solutions pragmatiques.

Nous demanderons également aux établissements qui ont fait des choix stratégiques innovants de témoigner des indicateurs qu’ils ont su inventer pour piloter leur activité et prouver que leurs investissements techniques mais aussi humains sont rentables à moyen et long terme.

Enfin, nous nous intéresserons aux travaux de valorisation du capital immatériel des organisations menés notamment par l’Ordre Des Experts Comptables. La mise en place d’indicateurs associés à ces travaux est un signal fort qui nous permet d’espérer que l’humain ne sera plus seulement comptabilisé comme une charge mais que la qualité de la motivation, du climat social et de la communication ou bien encore du partage des savoirs et l’esprit d’équipe sera enfin valorisée.

lundi 12 décembre 2011

Nouvel agrément national pour V.M.L


Après avoir obtenu la RUP (Reconnaissance d'Utilité Publique), le Label IDEAS (ce label que seules 9 associations en France possèdent actuellement, reconnaît la qualité de la gouvernance, de la gestion financière et du suivi de l'efficacité) --> l'association "Vaincre les Maladies Lysosomales" V.M.L. vient d'obtenir l'agrément national des associations représentant les usagers dans les instances hospitalières ou de santé publique.
Maintenant nous pourrons difficilement aller plus haut dans la transparence aux yeux des Autorités de tutelle, mais également aux yeux des adhérents, donateurs, soutiens de toutes sortes qui aident ou qui souhaitent apporter leur soutien à une association sans avoir à se poser de questions sur l'usage des dons faits au profit de l' Association "Vaincre les Maladies Lysosomales", sigle V.M.L. et sur l'engagement de ses actions au niveau soutien des familles, recherche médicale et scientifique, etc...


Michel Babec
Membre du C.A.de V.M.L.
Responsable V.M.L. Antenne Picardie
Vaincre les Maladies Lysosomales
V.M.L. Antenne Picardie
41, rue du May
60129 - Glaignes
Portable : 06.83.55.93.07

mardi 29 novembre 2011

NOUVEAU : Pour une meilleure utilisation de la Check-list "Sécurité du patient au bloc opératoire"

Deux ans après le lancement de la check-list (CL) « Sécurité du patient au bloc opératoire », le bilan que l'on peut faire est positif sur de nombreux points : elle est connue de la plupart des professionnels travaillant au bloc opératoire, elle est utilisée pour la plupart des interventions et enfin et surtout, les professionnels lui reconnaissent un intérêt certain pour améliorer la sécurité des patients. Et pourtant, elle n'est pas utilisée de manière optimale, notamment lors du partage des informations au sein de l'équipe pendant la pause préopératoire et pour les prescriptions conjointes avant la sortie du bloc opératoire. A tel point que cette utilisation insuffisante est de nature à compromettre l'efficacité de la CL dont il convient de rappeler qu'elle est réputée diminuer de 1/3 les complications postopératoires.

Pour favoriser une meilleure utilisation, la HAS, ses partenaires professionnels et les représentations des patients recommandent une phase de redéploiement de la check-list dans le cadre de la gouvernance propre des établissements, et notamment des CME et conseils de bloc opératoire, avec comme stratégie celle d'adapter la check-lis pour mieux l'adopter. Afin de faciliter cette deuxième phase, la HAS et ses partenaires mettent à disposition des établissements sur le site internet de la HAS, différents supports : guides de présentation, fiches synthétiques d’information, supports d'auto-évaluation, grilles d'interview, suivi d'indicateurs... Des pistes plus modernes seront également déployées : programmes spécifiques utilisant le « Crew Resource Management », les réseaux sociaux…

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Rencontres HAS 2011 - Accroître la sécurité du patient

Session thématique 1 du 17 novembre 2011 de 11h30 à 13h

Accroître la sécurité du patient est devenue aujourd'hui un enjeu majeur de tout système de soins. Les dispositifs qui visent à sécuriser les soins sont multiples, répondent à des méthodologies différentes, mais doivent s’inscrire dans une forte cohérence. La HAS est très mobilisée sur ce défi à la fois en promulguant des actions contributives à la sécurité du patient (check-list, accréditation, certification...), en accompagnant pédagogiquement ces actions, en facilitant par tous les moyens le renforcement de la culture de sécurité dans les établissements, et en veillant aussi à ce que ces dispositifs restent réalistes par rapport aux autres exigences de prise en charge thérapeutique et des conditions professionnelles du moment. Les trois sessions consacrées à cette thématique ont pour objectif de dégager, avec les participants, et à partir de retours d’expériences de différents acteurs, des conclusions et des pistes d'actions nouvelles.

Initiative emblématique des efforts pour mettre en place un « chemin de sécurité » et améliorer la sécurité du patient, la check-list portée en France par la HAS, a été introduite dans la pratique des blocs opératoires français en janvier 2010. Cette mesure est complémentaire d'autres démarches, comme les procédures de recensement des évènements indésirables dans l'accréditation (les procédures dégradées), les actions ciblées sur la médecine de ville, la réalisation de guides d’accompagnement et la certification. L’exemple de la check-list illustre typiquement les défis à relever par la HAS dans la maîtrise de la cohérence globale du dispositif d’accompagnement, puisqu’elle mobilise plusieurs grands outils comme la certification, l’accréditation et les actions spécifiques de culture de sécurité. Les participants à cette session pourront échanger autour des retours d'expériences de ces initiatives concernant tous les acteurs du système de soins.

Visionner la vidéo de cette session thématique
Vidéo assez volumineuse, merci de patienter quelques instants

Session thématique 4 du 17 novembre 2011 de 14h30 à 16h

Session thématique 7 du 17 novembre 2011 de 16h30 à 17h30

jeudi 10 novembre 2011

Programme de formation du C2DS: infirmiers, aide-soignants, ASH

Développement durable: les gestes au quotidien
16 février et 10 mai 2012 à Paris
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lundi 17 octobre 2011

3eme congrès de la Prévention Médicale les 26 et 27 janvier 2012 au C.N.I.T à Paris

La Prévention Médicale est une association loi de 1901 fondée en 2004, dont l’objet est la prévention des risques médicaux et paramédicaux.

Elle a notamment pour buts :

  • d’entreprendre des actions de sensibilisation et d’information sur le risque médical,
  • de promouvoir les démarches qualité engagées par les professionnels de santé,
  • de mettre en place une plateforme d’assistance destinée à ses adhérents,
  • de réaliser des actions de formation continue sur les risques liés aux soins, et d’apporter un soutien à toute action de qualité réalisée par d’autres structures.

Elle bénéficie du soutien de nombreuses institutions du domaine de la santé dont l’Académie de Médecine, le Conseil National de l’Ordre des Médecins, le Conseil National de L’Ordre des Chirurgiens Dentistes, le Conseil National de l’Ordre des Sages Femmes, la Confédération Nationale des Syndicats Médicaux Français, la Confédération Nationale des Syndicats Dentaires. Elle travaille en partenariat étroit avec le groupe MACSF (MACSF Assurances, MACSF Prévoyance, le Sou Médical).

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lundi 10 octobre 2011

Première expérimentation d’équipements en cuivre à l’Hôpital de Rambouillet

Le Centre hospitalier de Rambouillet (78) a choisi d’équiper ses services de réanimation et de pédiatrie de cuivre, afin de lutter contre les maladies nosocomiales responsables de près de 3.500 décès chaque année en France. Une première, que les protagonistes du projet espèrent voir se généraliser sur l’ensemble du territoire.

Fort d’expériences en Europe, à l’Hôpital de Selly Oak au Royaume-Uni par exemple, et de la publication d’une étude américaine sur les bienfaits du cuivre dans la lutte contre les bactéries, le Centre d’Information du Cuivre, Laiton et Alliage (CICLA) a été à l’initiative du projet d’introduire des équipements en cuivre dans le Centre Hospitalier de Rambouillet, en collaboration avec le chef du service Hygiène de l’hôpital, Dr Patrick Pina, et l’Association Le Lien qui vient en aide aux patients et familles victimes de ce fléau, qui touche, chaque année, près de 750.000 personnes en France.
Ainsi, les services de réanimation et de pédiatrie de l’hôpital – deux entités où les risques de transmission de bactéries sont très élevés - serviront, pendant environ 1 an, de base à une étude clinique pour mesurer l’efficacité du dispositif contre les maladies nosocomiales.

« Le cuivre est naturellement anti-bactérien et son action est permanente », a affirmé d’emblée Olivier Tissot, président du CICLA. Déjà utilisé chez les Egyptiens, il semble qu’il ait retrouvé ses lettres de noblesse depuis quelques années dans le monde médical. Mais au-delà de l’expérience de confirmer les vertus du cuivre, le véritable enjeu se trouve dans le bénéfice patient qui en découlera. Ainsi, les études et tests en laboratoire ont montré que les staphylocoques sont totalement inactivés après seulement 1h30 sur le cuivre et 4h30 sur le laiton (alliage de cuivre et de zinc). Installé à minima dans un hôpital, ce serait environ 40% de risques en moins de contracter une maladie nosocomiales.

Vers un « plan cuivre » dans les hôpitaux de France ?
A Rambouillet, ce sont donc poignées de portes, barres de déambulation, interrupteurs, prises électriques, robinetterie et plaques de propreté qui ont été converties au cuivre et ses alliages : des objets fréquemment touchés et manipulés tant par le personnel, les malades et leurs visiteurs.
L’installation de ces équipements a débuté en août, et a demandé quelques semaines de finalisation dans les deux services concernés. Le chantier s’est déroulé dans le silence et la propreté, sans perturber ni les patients ni le personnel, qui avaient au préalable reçu beaucoup d’information sur l’expérimentation en cours. Ainsi, les barres de déambulation ont été prédécoupées en atelier, tandis qu’il suffisait d’un simple tour de vis pour démonter et remonter les robinets. Concernant ces derniers, dont la fabrication et la conception ont été confiées à Yannick Tétard (Atelier Traditionnel du Vimeu – 80130 Tully), il aura fallu deux essais avant de pouvoir installer un équipement spécifique, qui se purge automatiquement et qui ne retient donc aucune quantité d’eau à l’intérieur où pourraient se développer les bactéries. L’hôpital compte à ce jour 40 robinets, tous fabriqués sur mesure, et constitués d’un alliage de 63% de cuivre. D’ailleurs, seules les barres de déambulation sont à 100% en cuivre.

A terme, et selon les premiers résultats de l’étude, d’autres services pourraient bénéficier d’équipements en cuivre. Le directeur général du Centre hospitalier de Rambouillet, Jean-Pierre Richard, nous a confié que le service gériatrie sera rénové courant 2012, « et il serait logique que ce soit la prochaine cible de cette expérimentation ». Quant à la question du financement, le DG affirme que les coûts d’installation et d’exploitation sont nuls. En tant que projet pilote, le Centre a profité de la contribution généreuse des industriels, institutions et associations. « Equiper les deux services a demandé moins de 400 kg de matériau, soit environ 2.500 € au total », a souligné Olivier Tissot. Un investissement dérisoire rapporté à ce qu’il peut permettre en termes de recherche et de bienfaits médicaux. « Si les résultats de l’étude française s’avèrent concluants, comme cela a été le cas pour toutes les expérimentations réalisées dans les hôpitaux du monde entier, nous devrons en tenir compte et faire de l’utilisation du cuivre une piste sérieuse d’amélioration des politiques de réduction des risques dans les hôpitaux », a conclu Claude Rambaud, Présidente de l’association Le Lien.

Carine Lauga (07/10/2011) Bactiactu

La méthode miracle contre les infections nosocomiales

Un hôpital des Yvelines vient d’équiper pour la première fois en France deux de ses services en cuivre, afin de lutter contre les infections hospitalières.
L'hôpital de Rambouillet lutter efficacement contre les infections nosocomiales (illustration) France Soir

Les murs sont décorés de fresques colorées, les mobiles s’agitent au-dessus des lits à barreaux, des jouets traînent dans un coin à l’accueil : le service de pédiatrie de l’hôpital de Rambouillet, dans les Yvelines, ressemble à un service de pédiatrie ordinaire… Si ce n’est un détail, d’importance : depuis le mois d’août, le cuivre, matériau aux propriétés antibactériennes très puissantes, a fait son apparition dans ce service, ainsi qu’en réanimation. Le but est de réussir à lutter efficacement contre les infections nosocomiales, qui touchent chaque année 700.000 patients en France. Les poignées de porte en acier, les interrupteurs en plastique, les rampes en bois, et de nombreux autres équipements ont été remplacés par des installations en cuivre. « C’est une première en France. Le cuivre va ajouter son efficacité propre à l’ensemble des mesures d’hygiène déjà prises », estime le Dr Patrick Pina, chef du service hygiène de l’hôpital, chargé de mesurer l’impact de ce changement sur la transmission de bactéries multirésistantes et d’infections contagieuses, comme la bronchiolite et la gastro-entérite. « L’expérimentation prendra fin en décembre 2012 et, si les résultats sont concluants, nous pourrons décider de l’étendre à d’autres services. »

Bactéries tueuses

Pour les patients et leurs proches qui ont pu voir ces équipements, la satisfaction est au rendez-vous. L’aspect esthétique suscite néanmoins quelques interrogations. « En s’oxydant, le cuivre prend une teinte terne, qui peut donner l’impression que le matériau est usé ou taché. En réalité, il éradique constamment les bactéries à 99,9 % grâce à son pouvoir antibactérien naturel, puissant, et permanent », explique Olivier Tissot, directeur du Centre d’information du cuivre et promoteur de cette expérimentation. Cette propriété étonnante du cuivre a été démontrée en 1983 par une étude américaine comparant la croissance bactérienne sur une poignée en laiton et une autre en acier. Depuis, le marché se développe à petits pas. Selon Olivier Tissot, un hôpital de Birmingham en Angleterre a déjà expérimenté le procédé en 2007, suivi par d’autres établissements hospitaliers dans le monde, aux Etats-Unis, au Chili ou encore au Japon. En France, seul un établissement faisant office de crèche et de maison de retraite a franchi le pas en début d’année en Mayenne, sans toutefois mesurer l’impact sur la transmission des infections.
Si l’étude menée dans l’établissement s’avère concluante, la direction de l’hôpital suggère que des installations de ce type soient mises en place dans les écoles ou les transports en commun, de nombreuses infections étant véhiculées par les mains.
Pour Claude Rambaud, présidente du Lien (*), une association d’information et d’aide aux victimes d’infections nosocomiales et d’accidents médicaux, il est devenu nécessaire de lutter plus efficacement. « Cette expérimentation est une excellente nouvelle, car nous sommes face à des bactéries tueuses et, aujourd’hui, les antibiotiques ne suffisent plus, la prévention non plus. »

(*) Contact : www.lelien-association.fr ou au 01.46.99.04.45

Plus de 4.000 décès par an

Les infections nosocomiales désignent les infections contractées durant et après une hospitalisation. En France, près de 700.000 personnes sont concernées chaque année, et on estime que ces infections entraînent entre 4.000 et 5.000 décès. « Certains patients gardent des séquelles permanentes et ne peuvent plus jamais retravailler. Ils perdent leur autonomie, leur mobilité », témoigne Claude Rambaud, présidente du Lien (*). « Il y a une part de responsabilité des hôpitaux, car la plupart des infections pourraient être évitées si l’hygiène était parfaite. Cela peut parfois provenir de l’habillement, de cheveux mal lavés, de bijoux, mais aussi de défaillances dans les procédures de nettoyage. Or les patients ont une capacité de résistance bactérienne très faible. »

C'est sur France Soir !

jeudi 29 septembre 2011

Association "Vaincre les Maladies Lysosomales"V.M.L., NOËL 2011

L'association « Vaincre les Maladies Lysosomales » a débuté, comme chaque année son opération "Chocolats + Produits du Terroir de Noël" au profit des familles ayant un ou plusieurs enfants atteints par ces maladies génétiques irrémédiables pour la plupart (3000 enfant atteints en France avec environ une nouvelle naissance touchée par jour, les décès étant malheureusement sensiblement équivalents au nombre de naissances, ce qui explique le chiffre stable des 3000).
En 2011, 9 maladies lysosomales bénéficient d'un traitement permettant de contenir la maladie et d'autres sont en phase d'essai clinique sur cette cinquantaine d'affections irrémédiables pour la plupart, ce qui était impensable il y a quelques années en arrière.

Même s’il n’est pas encore question de guérison, ces solutions thérapeutiques limitent la progression d’une partie du tableau clinique de ces 9 pathologies.


Les chocolats Belges : Valentino (De Leener), les chocolats Français : De Neuville et De Marlieu, les produits du Périgord :La Truffe Cendrée, sont présentés sur catalogue.

* Le catalogue est consultable sur le site de V.M.L., les bons de commandes sont également à disposition sur le site --->
www.vml-asso.org

* Les personnes ayant déjà passé commande auparavant ont dû ou doivent recevoir le catalogue directement chez elles et dans la mesure du possible, si elles souhaitent nous aider à nouveau, nous leurs demandons d'avoir la gentillesse de se servir du bon de commande joint au catalogue et non d'une photocopie (à cause du traitement de ces bons par lecture optique).

Outre la qualité des produits vendus, un second avantage non négligeable, se rajoute, à savoir qu'une moitié de la commande sert à régler les fournisseurs et l'autre moitié de la commande est faite sous forme de don (partie offerte à VML par les fournisseurs) et de ce fait, déductible des impôts (66% sur la partie don).

Les chèques de commande ne sont encaissés qu'après la livraison.

La mise à disposition des chocolats est faite à partir du 15 décembre 2011.

DATE LIMITE DE COMMANDE : SAMEDI 29 OCTOBRE 2011

* Si vous souhaitez nous aider, auriez-vous la gentillesse de diffuser l'info autour de vous !!!

- Exemples de financement au profit des familles et de la recherche

Avec : Vous nous aidez à financer

30 euros : L'envoi d'un colis de tubulures permettant des gastrotomies pour un enfant ne pouvant plus se nourrir sans assistance
60 euros : L'accompagnement d'un enfant malade à une Consultation médicale Multidisciplinaire dans un centre spécialisé.
120 euros : L'inscription d'un malade au week-end familles annuel.
1100 euros : L'intervention d'une auxiliaire de vie à domicile pendant un mois, à raison de 2 heures par jour.
2200 euros : La participation d'une famille à un séjour vacances d'une semaine.
21000 euros : Une bourse doctorale sur la recherche scientifique pendant un an.
32000 euros : Un programme (co-financé) de recherche d'un laboratoire public ou privé pendant 1 an.

Michel Babec
Membre du C.A.de V.M.L.
Responsable V.M.L Antenne Picardie
Vaincre les Maladies Lysosomales
V.M.L. Antenne Picardie
41, rue du May
60129 - GLAIGNES
Tel / Fax : 03.44.59.05.87
Portable : 06.83.55.93.07
Email :
vml.picardie@sfr.fr

Site :
www.vml-asso.org

V.M.L. Siège
2 ter, avenue de France
91300 - MASSY
Tel : 01.69.75.40.30
Site : www.vml-asso.org

mardi 30 août 2011

Programme de Formation C2DS : Inscrivez-vous ! En septembre : Infirmiers et Déchets Solides

Déchets solides: 26 septembre 2011 à Avignon et 25 novembre 2011à Paris.
Management durable: 13 octobre 2001 à Paris.
Déchets dangereux: 19 octobre 2011 à Lille et 13 décembre 2011 à Bordeaux.
En savoir plus....

lundi 22 août 2011

Du cuivre à l'hôpital de Rambouillet pour lutter contre les infections nosocomiales

Une expérimentation qui est une première en France et en Europe va démarrer en septembre prochain dans les services de réanimation adulte et pédiatrique au centre hospitalier de Rambouilllet (78). En savoir plus...
JT FR3 National 22 août 2011
Accès: (en fonction des ordinateurs, le sujet démarre vers 16’50 ou vers 20’25)

mardi 12 juillet 2011

Phtalates et parabens à l'hôpital : tout va se jouer dans les semaines qui viennent ! - Conférence de presse du C2DS - 20 Juillet 2011

Malgré la suspicion de toxicité, le gouvernement ne réagit toujours pas.
Conférence de presse le 20 juillet, 14h-15h, Paris

Intervenants : Olivier TOMA, Président du C2DS, René HABERT, spécialiste des questions de Reproduction et de Développement (sous réserve).

En vidéoconférence : Magnus HEDENMARK, Toxicologue/fondateur du label indépendant « ecoprofits » (Suède), Pr. Andreas LISCHKA, spécialiste en pédiatrie et neurologie enfantine à la clinique pour enfant de Glanzing (Vienne, Autriche) (sous réserve), Juan Antonio ORTEGA GARCIA, directeur de l'équipe environnementale pédiatrique de l'Hospital Universitario Virgen de la Arrixaca (Murcia, Espagne) (sous réserve).

Alors que la littérature scientifique qui souligne la toxicité des phtalates s'amoncelle, que des pays comme la Suède ou l'Autriche ont banni depuis de nombreuses années de leurs services de néonatalogie toute présence de phtalates, que le décret européen n°2006-1361 reconnait la toxicité des phtalates dans les jouets et articles de puériculture et les interdit, les pouvoirs publics français continuent d'ignorer ce dossier !

Pourtant, les phtalates sont omniprésents à l'hôpital à commencer par les dispositifs médicaux ou les matériaux de construction. L’impact sanitaire est majeur. L'univers hospitalier se doit d'être exemplaire et prioriser des actions en direction des patients les plus vulnérables. Quels sont les enjeux ? Quelles sont les solutions existantes ? Quelles actions sont à mener ? Et quels sont les freins rencontrés ? seront les questions auxquels nous répondront le 20 juillet 2011.

Chronologie

Stockholm, 1991. Åke Wennmalm, physicien et responsable du département environnement du County council de Stockholm, convie fournisseurs et journalistes à participer à une démonstration frappante.

Dans un service de néonatalité de la ville, il fait passer un cathéter neuf entre les mains de l'assistance : la tubulure est souple.

Une infirmière, avec toutes les précautions nécessaires, dés-intube temporairement un nourrisson prématuré : le cathéter, après deux jours à peine, est devenu rigide : les phtalates, ces molécules utilisées pour assouplir les plastiques, avaient intégralement migré dans le corps du bébé.

Quinze ans plus tard, en 2006, la Commission européenne reconnait la nocivité de certains phtalates, en particulier vis-à-vis des jeunes enfants, en interdisant leurs présence dans les jouets et articles de puéricultures (décret n° 2006-1361).

Dès 2007, le Comité pour le Développement Durable en Santé (C2DS) alerte les professionnels de santé, les pouvoirs et l'opinion publics sur l’absence d’innocuité des phtalates présents dans les dispositifs médicaux, notamment dans les tubulures nécessaires aux perfusions et aux intubations et dans les poches de sang.

En septembre 2008, le C2DS lance un pavé dans la marre et s'alarme de la présence de parabens et de substances CMR (Cancérogène, Mutagène, Reprotoxique) dans les cosmétiques pour bébé et notamment ceux contenus dans les mallettes cadeau offertes aux jeunes mamans accueillies dans les maternités françaises.

Les médias se font les relais de cette campagne et les politiques semblent s'accorder sur la nécessité de protéger les populations à risques et de définir un cadre législatif.

En novembre 2008, Roselyne BACHELOT, alors ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, et Nathalie KOSCIUSCO-MORIZET, secrétaire d'État à l'Écologie, propose d'apposer un logo sur les produits à destination des femmes enceintes et contenant des substances CMR, « à négocier avec les industriels ».

Cette initiative n'a jamais vu le jour.

En juin 2010, le C2DS organise un colloque sur les phtalates à l'hôpital et invite Valérie BOYER, qui présente à l'Assemblée nationale une proposition de loi visant à interdire les phtalates dans les dispositifs médicaux. L'objectif : protéger les populations vulnérables, femmes enceintes et nouveaux-nés, et appliquer strictement le principe de précaution.

Cette initiative n'a pas aboutie.

Le 3 mai 2011, l'Assemblée nationale vote, à la surprise générale, en première lecture, un projet de loi interdisant la fabrication, l’importation, la vente ou l'offre de produit contenant des phtalates ou des parabens. Bien que ce vote soit considéré par beaucoup comme historique, la loi doit encore franchir le cap du Sénat.

Le gouvernement, sous la pression des industriels et de sa majorité, tente de révoquer le projet de loi, en jouant la montre dans l'attente des élections sénatoriales prévues le 25 septembre 2011 qui risque de renvoyer aux calendes grecques la mise à l’ordre du jour de ce dossier.

L'unique moyen de précipiter ce vote est d'alerter l'opinion publique, les professionnels de santé et les patients sur les risques réels liés à l'utilisation des phtalates et parabens.

La mission du C2DS est d'alerter et d’informer. Aujourd'hui les pouvoirs publics doivent prendre leur responsabilité.

Une conférence de presse le 20 juillet 2011, pour faire pencher la balance.

Elle aura lieu dans les locaux de la Centrale d'Achats de l'Hospitalisation Privée et Publique (CAHPP) :

20-22 rue Richer

75009 PARIS

Nous vous remercions de nous informer de votre présence ou absence. Un dossier de presse sera à votre disposition.

Contacts presse C2DS :

Véronique MOLIÈRES
06 82 38 91 32
vmolieres@googlemail.com

Paul SARANO
06 38 99 96 76
pf.enriquez@gmail.com



lundi 4 juillet 2011

L’hôpital de Rambouillet s’équipe de cuivre pour lutter contre les infections nosocomiales : une 1ère en France

Le cuivre et ses alliages peuvent réduire de 40 % le taux d’infections nosocomiales, selon une étude américaine dont les résultats ont été annoncés aujourd’hui à Genève

Paris, le 1er juillet 2011 – Pour la première fois en France, un hôpital public va recourir aux qualités antibactériennes du cuivre pour lutter contre les maladies nosocomiales, responsables chaque année de 3 500 décès(1). Les services de réanimation et de pédiatrie de l’hôpital de Rambouillet vont être équipés de poignées de porte, barres de lits, mains courantes, plaques de propreté en cuivre et alliages de cuivre, labélisées Antimicrobial Copper(2). Selon une étude américaine dont les résultats ont été présentés aujourd’hui à la première Conférence Internationale sur la Prévention et le Contrôle des Infections (ICPIC) de Genève, l’utilisation de surfaces en cuivre permet de réduire de 40 % le taux d’infections dans les hôpitaux(3). L’étude révèle que dans plus d’un cas sur 3, les infections hospitalières sont contractées par contact avec des objets et surfaces contaminées. En éradiquant 90 à 100 % des bactéries(4), y compris les bactéries multi-résistantes (BMR) dont le staphylocoque doré résistant à la méthicilline (SARM), le cuivre s’érige comme une barrière de prévention de premier choix pour combattre les infections dans les hôpitaux, mais aussi dans notre environnement quotidien.

L’hôpital de Rambouillet, précurseur de l’utilisation du cuivre contre les maladies nosocomiales en France

Le centre hospitalier de Rambouillet dans les Yvelines (78) s’apprête à équiper ses services de réanimation et de pédiatrie avec des éléments en cuivre et alliages de cuivre antibactériens. Il devient ainsi le premier hôpital français à recourir au métal rouge pour lutter contre les maladies nosocomiales. L’installation dans les chambres et les espaces communs de poignées de porte, mains courantes, robinets, barres de lits, plaques de propreté et plateaux roulants labellisés Antimicrobial Copper(2), débutera au mois d’août.

Jean-Pierre Richard, Directeur de l’hôpital de Rambouillet explique : « Les très bons résultats des essais qui ont eu lieu ou sont actuellement en cours dans des hôpitaux du monde entier sont à l’origine de notre décision. Tous montrent que les surfaces en cuivre et alliage de cuivre dans les hôpitaux éradiquent continuellement les bactéries, y compris les plus résistantes. Si notre hôpital se classe déjà dans la meilleure catégorie des établissements qui luttent contre les maladies nosocomiales, nous souhaitons montrer l’exemple à travers une politique de prévention à la pointe des innovations ».

Les tests de laboratoire et les expériences in situ réalisées depuis 2007 montrent en effet que les surfaces en cuivre éradiquent naturellement 90 à 100 % des bactéries telles que le staphylocoque doré résistant à la méthicilline (SARM) de manière continue dans le temps(4). Associé au respect strict des règles d’hygiènes et au lavage systématique des mains, le cuivre permet de réduire considérablement les risques d’infection par contact.

40 % d’infections en moins dans les services hospitaliers équipés d’éléments en cuivre

Présentés aujourd’hui à Genève lors de l’ICPIC(5), conférence internationale de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) consacrée au contrôle et à la prévention des infections, les résultats d’une expérimentation conduite dans les services de soins intensifs de 3 hôpitaux américains(3) montrent que l’utilisation du cuivre permet de réduire de 40,4 % l’incidence des infections nosocomiales(6). C’est la première fois qu’une étude établit une corrélation entre l’éradication des bactéries par les surfaces en cuivre et la baisse du taux d’infections. Le Pr Michael Schmidt de l’Université de Médecine de Caroline du Sud qui dirige l’étude, explique :

« On peut affirmer que dans plus d’un cas sur 3, et jusqu’à 80 % des cas, les maladies nosocomiales sont contractées ou transmises à la suite d’un contact avec des surfaces contaminées par des agents pathogènes. Cela montre combien il est crucial de conserver une hygiène irréprochable dans les hôpitaux. Grâce à leurs propriétés antibactériennes, le cuivre et ses alliages permettent d’abaisser la concentration bactérienne dans les services où ils sont utilisés. Conjugués aux protocoles d’hygiène les plus stricts, ils entrainent une réduction radicale du taux d’infection. »

L’hôpital de Rambouillet va également mesurer l’impact du dispositif mis en place sur le nombre de maladies contractées dans les deux services équipés d’éléments en cuivre et alliages de cuivre. Les premiers résultats devraient être disponibles dans un an. Rappelons qu’en France, les maladies nosocomiales sont responsables de plus de 3 500 décès(1) par an. En sus de ce bilan humain, le rapport Vasselle de 2006 sur la politique de lutte contre les infections nosocomiales estime que ce fléau coûte entre 2,5 et 6 milliards d’euros chaque année à l’assurance-maladie.

Le cuivre, une arme redoutable contre les bactéries dans notre environnement quotidien

Des téléphones portables, claviers d’ordinateurs ou poignées de caddies de supermarché plus contaminés que les sièges de toilettes, des lunettes 3D de cinéma regorgeant de microbes… de plus en plus d’études révèlent que les bactéries multi-résistantes sont omniprésentes sur les objets de notre environnement quotidien. Dans les lieux prioritaires à risque, ou qui accueillent des personnes fragilisées, une politique de prévention efficace reste la meilleure arme contre les infections. A l’hôpital, mais aussi dans les écoles et les crèches, les salles d’attente de médecin, ou encore les transports en commun, l’utilisation du cuivre et de ses alliages est aujourd’hui une piste de plus en plus considérée par les professionnels de santé et les pouvoirs publics : poignées de porte, rampes, robinets, interrupteurs en cuivre ou alliage de cuivre sont un moyen efficace pour limiter les risques de contamination par contact. Dans les cuisines et les zones de stockage alimentaire, l’installation d’éléments en cuivre pourrait empêcher le développement de bactéries particulièrement virulentes comme l’E. Coli, actuellement responsable d’une épidémie en Europe, et contre laquelle l’efficacité du cuivre a été démontrée(7).

(1) Ministère de la Santé et des Sports, « Infections nosocomiales : nouvelles mesures de lutte et classement des établissements de santé & Mise en place des indicateurs de sécurité du patient et de qualité des soins », 21 janvier 2009.

(2) Lancée par l’International Copper Association (ICA) en mars 2010, la marque Antimicrobial CopperTM et son logo associé Cu+ distinguent les produits et surfaces de contact en cuivre ou alliages de cuivre à l’efficacité antibactérienne prouvée. Pour plus d’infos www.antimicrobialcopper.com

(3) L’expérimentation est menée dans les 3 hôpitaux suivants : Memorial Sloan Kettering Cancer Center de New York, la Medical University of South Carolina (MUSC) et le Ralph H. Johnson VA Medical Center, tous deux à Charleston, en Caroline du Sud. Les éléments fréquemment touchés comme les barres de lit, les plateaux des tables roulantes, les boutons d’appels et les pieds à perfusion ont été remplacés par des équivalents en cuivre antibactérien.

(4) “Role of copper in reducing hospital environment Contamination”. A.L. Caseya, D. Adamsa, T.J. Karpanena, P.A. Lambertb, B.D. Cooksonc, P. Nightingalea, L. Miruszenkoa, R. Shillama, P. Christiana and T.S.J. Elliotta. Journal of Hospital Infection (2010); 74 (1): 72-77.

(5) International Conference on Prevention and Infection Control

(6) “Copper Surfaces in the ICU Reduced the Relative Risk of Acquiring an Infection While Hospitalized”, Dr M. G. Schmidt, International Conference on Prevention and Infection Control, July 1st 13:00, Innovative Approaches to Infection Control Session.

(7) Une étude réalisée au début de l’année 2011 par le Pr. Bill Keevil a démonté l’efficacité du cuivre contre de nombreuses souches de la bactérie E.coli. L’expérience réalisée a montré que 10 millions de bactéries E. coli sur une surface sèche en cuivre ont été éliminées en 10 minutes.

è Disponible sur simple demande :

- Dossier de presse

- Vidéo de l’expérimentation américaine conduite par le Dr Michael Schmidt

- Visuels haute définition

- Pour plus d’information sur la marque Antimicobial CopperTM : www.antimicrobialcopper.com

A propos du Centre d’Information du Cuivre

Le Centre d'Information du Cuivre est l'organisation professionnelle des producteurs et des transformateurs de cuivre, chargée d'en promouvoir les applications sur le marché français. Le Centre du Cuivre a pour vocation de produire et diffuser les informations techniques relatives au cuivre et ses alliages, de faire connaître les meilleures méthodes de mise en œuvre des produits dans chacun de leur domaine d'emploi et d'en promouvoir l'utilisation. www.cuivre.org.

A propos du Centre hospitalier de Rambouillet

Le Centre hospitalier de Rambouillet est un établissement public de santé de référence du Sud Yvelines, reconnu au plan régional. Hôpital de proximité, il accueille aussi des patients résidant dans les départements voisins, notamment en Eure et Loir. Au delà de son implantation au cœur de la ville, le Centre hospitalier s’adresse à un bassin de population supérieur à 300 000 habitants. www.ch-rambouillet.fr

Contacts presse : Hopscotch

Pierre Alibert / 01 58 65 10 77 / palibert@hopscotch.fr

Sabine Doligé / 01 58 65 01 33 / sdolige@hopscotch.fr

mardi 28 juin 2011

C2DS : Nouveau diplôme universitaire "Droit et gestion du développement durable en santé"

Un nouveau diplôme universitaire Droit et gestion du développement durable en santé" vient d'être créé à l'université de Montpellier I. Il s'adresse principalement aux managers et cadres hospitaliers, médecins et professionnels en santé ainsi qu'aux inspecteurs de l'action sanitaire et sociale. Période scolaire : octobre à mai chaque année.
ATTENTION ! Date limite d'inscription le 30 juin 2011 !

En savoir plus...

mardi 14 juin 2011

Dans le nucléaire, il y a un avant Fukushima et il y aura un après. Dans la lutte antibactérienne, il y a un avant Hambourg et nous espérons, un après

Vendredi 10 juin, 31 personnes décédées, et 32 annoncées ce samedi 11 juin , victimes de l'épidémie de diarrhées mortelles et des milliers de patients hospitalisés dont certains, en insuffisance rénale sévère, sont sous dialyse, ils sont toujours en danger.
Des graines germées seraient en cause comme vecteur de la bactérie tueuse à l'origine de l'épidémie, a annoncé à Berlin le directeur de l'Institut fédéral de veille sanitaire.La présence irréfutable de la bactérie dans certains champs n’a pas été prouvée mais "la chaîne d'indices est tellement importante" qu'on peut identifier désormais l'origine de la contamination, ont expliqué les responsables des autorités sanitaires allemandes.
"Il n'y a pas d'autre piste sérieuse que les graines germées", a répondu un responsable sanitaire à une question sur la certitude à 100% des autorités ; il assure qu'il n'y a pas d'autre source de contamination que ces graines germées, et de ce fait, l’alerte sur les végétaux crus, salades, tomates et surtout concombres est levée.

Des graines germées et alors ?

Deux questions majeures restent sans réponse.

1 - D’où vient cette contamination des graines germées ?

Les graines sont élevées dans l'humidité et à des températures de plus de 20 °C, elles ont été déjà identifiées par des chercheurs comme vecteurs de bactéries pathogènes, comme l'ECEH en cause dans l’épidémie de Hambourg,mais aussi de bactéries comme la salmonelle ou la listérie.
S’agit-il alors d’un manque d’hygiène soit dans les procédures mêmes de mise en germination, soit de la part des personnels responsables de leur manipulation à un niveau ou à un autre? ou s’agit-il d’une contamination par les fertilisants, déchets organiques ou eaux d’arrosage, la réponse n’est pas encore connue? nous n'en savons rien.

2 – D’où viennent la virulence mortelle et sa résistance aux antibiotiques de cette forme de e-coli ?

Car là sont les sources profondes de cette mortalité.
Il ne suffira pas de désigner un bouc émissaire, qu’il s’agisse de personnels ne respectant pas les règles d’hygiène de base, ou ne respectant pas les procédures ou qu’il s’agisse d’une contamination des germinations en cours par contact avec des éléments nutritifs pollués; nous devrons aller plus loin et travailler sans attendre et en profondeur, sur ce qui rend nos bactéries si virulentes et si mortelles. Est-ce un contexte de pollution, le réchauffement climatique, ou est-ce la surconsommation d’antibiotiques?

Les leçons de l’expérience :

La question de la résistance bactérienne n’est pas nouvelle. Tous les jours en France des patients meurent contaminés par des bactéries hautement résistantes dans nos hôpitaux. Le nombre de ces victimes décédées est nettement supérieur au nombre actuel de victimes de Hambourg , si l'on prend une même durée de 3 semaines; en France les infections nosocomiales touchent plus de 700 000 personnes chaque année et en tuent environ 5000, or 30% seraient dues aux BMR ou bactéries hautement et multirésistantes aux antibiotiques, et pourtant il n’y a toujours pas de réelle prise de conscience des acteurs à hauteur des enjeux ni de politique offensive.
Pourquoi la panique pour les victimes d'Hambourg, et une certaine indifférence pour les victimes d'infections nosocomiales? les unes méritent un intérêt planétaire, les autres meurent dans le silence de tous ou presque, et pourtant elles ne méritent pas plus cette terrible épreuve.

Pourquoi mobiliser la planète quand il s'agit d'un risque infectieux que l'on pense alimentaire et ne pas la mobiliser pour le même processus morbide quand il s'agit d'un risque associé aux soins? sans doute parce que chacun se sent concerné par un risque alimentaire, et pas du tout par un risque lié à un acte de soin.

Pourquoi par exemple, les préparateurs alimentaires, en industrie ou en distribution, protègent les aliments des bactéries transportées par leurs cheveux, et portent obligatoirement une coiffe sous peine de sanction grave, et pourquoi n'a t-on pas les mêmes exigences en milieu de soins, lorsque le patient fait l'objet d'un soin à risque infectieux ?
Pourquoi est-il si difficile d'obtenir que toute personne qui délivre des soins porteurs de risque infectieux, se libère de ses bijoux et de toute fioriture superflue et dangereuse? Pourquoi un tel laisser-aller des tenues dans la plupart des établissements de santé ? une telle désinvolture envers les patients ? etc...
Alors, ne fermons plus les yeux sur la terrible réalité que vivent les patients infectés par des BMR, leurs souffrances endurées physiques, psychologiques et sociales, et celles de leurs familles. Ce sont de vraies tragédies et nous sommes tous concernés. Un jour l'un de nous peut être victime, comme des milliers de patients chaque année,


Lutter contre la résistance bactérienne doit être une priorité nationale de santé publique.


Face à l’offensive bactérienne, ne rien faire de conséquent, se contenter de mesurettes est une véritable non assistance à personne en danger.

La politique de lutte contre le risque infectieux et sa virulence impacte, comme nous l'avons affirmé aux Etats Généraux, plusieurs niveaux de décision; sont concernées la politique de santé, la politique agricole notamment sur les questions de production et modes d'élevage intensif et de rémunération des vétérinaires sur les tonnages d'antibiotiques vendus, la politique économique, la politique de consommation, la politique des frontières, la politique éducatives et très certainement la politique intérieure et de justice.

C'est pourquoi le LIEN a demandé au ministre de la santé, et va renouveler sa demande auprès du premier ministre, que soit mise en place une mission interministérielle à la lutte contre le risque infectieux.


C'est pourquoi aussi des personnes, plus conscientes que les autres de l'urgence de cette politique et de leurs responsabilités, se mobilisent et s’unissent dans une action « sauvons les antibiotiques »

en savoir plus
http://www.onerba.org/spip.php?article100(external link)


« Après Hambourg », pour le LIEN, c'est tout de suite.

C'est le 24 juin à l'Assemblée nationale, un débat sur la surconsommation antibiotique, animé par Gérard Bapt et Yves Buhr, ouvert par John Dalli, commissaire européeen à la santé et clôturé par Xavier Bertrand, ministre de la santé . L'alliance " Sauvons les antibiotiques" et le LIEN participent à la table ronde.
en savoir plus sur cette manifestation :
Colloque 24 juin Politique AB Assemblée Nle.pdf

vendredi 3 juin 2011

Un code de déontologie pour les dirigeants d'établissement de santé - Le C2DS prend les devants

Un code de déontologie pour les dirigeants d'établissement de santé

Avant d'être un sujet technique, le développement durable est un sujet d'éthique managériale.

Difficile de croire que la profession de manager hospitalier ne dispose pas d'un répertoire commun d'éthique professionnelle.

Difficile de croire que ces dirigeants qui, au quotidien, managent des professionnels de santé (médecins, kinésithérapeutes, infirmiers, pharmaciens, etc., qui tous possèdent un code de déontologie) ne souscrivent pas eux-mêmes à une ligne de conduite commune.

Difficile enfin, de croire qu'à l'heure de la transparence et de la prévention des conflits d'intérêts dans un secteur sous tension, l'ensemble de la profession ne se soit pas encore mobilisé pour revendiquer un socle de valeurs communes et une respectabilité légitime.

Le C2DS prend les devants !

Le Comité pour le Développement Durable en Santé (C2DS) a piloté, pendant un an et demi, un groupe de travail composé de directeurs d'établissements, d'universitaires et de soignants pour rédiger le premier code de déontologie à l'usage des dirigeants d'établissement de santé, médico-social et d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).

Ce code a été placé sous le haut patronage du Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé, et du Ministère des Solidarités et de la Cohésion Sociale.

Chaque jour, des dirigeants d'établissement de santé s'engagent, signent ce code de déontologie et affichent leur détermination.

Cette initiative, inédite en France et en Europe, est la première étape de la définition des responsabilités éthiques de cette profession envers toutes les composantes de la société, envers l'environnement, et le monde de la santé, en accord avec les trois piliers du développement durable.

En savoir plus...

Le C2DS reste animé par le serment d'Hippocrate : « D'abord ne pas nuire, ensuite soigner ».


Contact presse :

Véronique Molières – 06 82 38 91 32

Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site du C2DS :

http://www.c2ds.eu


lundi 16 mai 2011

Plaisir - Passion – Convivialité – Action caritative Mécénat chirurgie cardiaque avec Les Classic Days 2011

L'association Mécénat Chirurgie Cardiaque était représentée lors du grand rendez-vous de la voiture historique sur le prestigieux circuit de Magny Cours qui s’est tenu pour sa quatrième édition les 30 avril et 1er mai dernier avec 20 000 visiteurs amateurs de voitures anciennes. Ouverte à toutes et à tous, cette manifestation a pour but de réunir tous les passionnés d'automobile, afin de partager ensemble un week-end de fête et de décontraction autour d'un thème cher, où, du spécialiste au profane, tous ont pu s'y retrouver. Les participants ont eu la possibilité d'exposer leur véhicule, de participer à un rallye touristique, de rouler par plateaux sur la fameuse piste Grand Prix de Magny Cours.

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