mercredi 30 mars 2011

ASIP SANTE : 2èmes Rencontres des associations de Patients

Les "Rencontres avec les associations de patients" sont un rendez-vous majeur de l’ASIP Santé permettant d’aborder des sujets de fond qui ont trait au développement de la e-santé en France.

Le mercredi 23 mars dernier, l’ASIP Santé a réuni pour la seconde fois à Paris les représentants des associations des usagers de santé. Dans la continuité de la première réunion, qui s’était tenue en novembre 2010, cette rencontre a permis de faire le point sur le Dossier Médical Personnel (DMP), qui se déploie actuellement sur le territoire français.

A cette occasion, Jeanne BOSSI, secrétaire générale, et l’équipe de l’ASIP Santé en charge de ce projet sont revenus sur l’ouverture du service national, officialisée le 5 janvier dernier, ainsi que sur le calendrier du déploiement de ce nouvel outil. Les participants à la réunion ont également pu découvrir les écrans Internet de l'accès direct du patient à son DMP.

Dans un second temps, des représentants d’associations, sollicités dans les régions qui testent depuis le début de l’année le DMP, ont pu exposer leur point de vue et faire partager leur expérience de terrain.
La réunion s'est achevée avec les conclusions de Jean-Yves ROBIN, directeur de l’ASIP Santé, et Christian SAOUT, Président du CISS, qui ont annoncé le lancement d’un groupe de travail au sein de l’ASIP Santé. Celui-ci réunira des représentants d’associations d’usagers de santé et aura pour objectif d’élaborer le cahier des charges et l’appel à candidatures qui sera publié avant la fin de l’année pour permettre aux associations d’accompagner le déploiement du DMP.

Pour plus d’information sur le travail de l’ASIP Santé avec les associations d’usagers de santé : en savoir plus

jeudi 24 mars 2011

10 mai 2011: LES RENCONTRES SCIENTIFIQUES DE L’ANSES: Des troubles musculo-squelettiques aux nanoparticules, risques en santé environnementale

Des troubles musculo-squelettiques aux nanoparticules, risques d’aujourd’hui en santé environnement travail mardi 10 mai 2011

Maison internationale

Cité internationale universitaire de Paris

Espace Adenauer

17 boulevard Jourdan - Paris 14e

Inscription en ligne sur le site de l’ANSES

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lundi 21 mars 2011

Une association de collectionneurs de voitures anciennes les TEUFS TEUFS du COEUR fait un don de 4500€ à l'I.C.M

Le 4 février 2011, un chèque de 4500 euros a été remis par l'association les TEUFS TEUFS DU COEUR, faisant partie du Lions Club des Yvelines, au professeur Saillant de l'ICM (Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière). Ceci a été l'occasion de visiter le nouveau bâtiment, moderne et conçu d'une manière très intelligente et de rencontrer une équipe de jeunes chercheurs d'un grand niveau (moyenne d'âge 30/35ans), sélectionnés dans le monde et en France, qui travaillent sur des instruments ultra performants et modernes. Exemple : un IRM SIEMENS ultra perfectionné (seulement 14 dans le monde, et 2 en France).
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vendredi 11 mars 2011

Ne manquez pas cet évènement, il est unique ! Une extermination systématique de SARM en direct le 4 avril 2011 à 15H sur le web

Les moyens de lutte efficaces pour prévenir les infections nosocomiales constituent aujourd’hui un axe de recherche important pour plusieurs équipes scientifiques à travers le monde. Des tests laboratoire puis in situ en milieu hospitalier ont récemment prouvé le potentiel du cuivre et de ses alliages en la matière. Ces matériaux sont capable d’éradiquer extrêmement rapidement des germes pathogènes tels que le SARM. Le Professeur William Keevil, chercheur en microbiologie et Directeur de l’unité de santé environnementale de l’université de Southampton vous invite ainsi à assister à une expérience inédite : le 4 avril une expérience va être conduite par son équipe au cours d’un évènement web pour montrer en DIRECT l’éradication systématique de germes pathogènes sur une surface en cuivre. Le public connecté pourra constater de ses propres yeux le pouvoir antibactérien inégalé du métal rouge. Pour ce faire, il suffit de se rendre sur le site www.antimicrobialtouchsurface.com (d’ores et déjà actif) le lundi 4 avril à 15h00 et d’observer en direct l’expérimentation. Dans le même temps se déroulera, en anglais, une session interactive de questions/réponses avec le Pr. Keevil. Ne manquez pas cet évènement, il est unique !

mardi 8 mars 2011

Il faut garder l'activité des antibiotiques pour soigner les hommes malades

Une quinzaine de patients de l'Assistance publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM) ont été infectés par une bactérie très résistante aux antibiotiques et dénommée Acinetobacter baumanii résistante carbapenem, 4 patients atteints sont décédés (communiqué Agence Régionale de Santé - PACA) ; une enquête est en cours pour déterminer si la contamination est bien la cause de ces décès.
Ainsi la liste s’allonge de ces bactéries tueuses et ravageuses ; après les familles des staphylocoques, celle des entérocoques, et des bacilles tuberculeux… voici les acinetobacter qui s’en mêlent.
On sait depuis longtemps que cette résistance qui vaut mort d’hommes, de femmes et d’enfants, qui vaut souffrances, invalidités et handicaps, prospère sur la mauvaise utilisation des antibiotiques en médecine humaine et animale et sur leur consommation abusive en élevage intensif.

Faut-il attendre un scandale en grand nombre pour mettre en place un plan drastique de réduction des antibiothérapies inutiles tant en médecine humaine qu’en agro-alimentaire, avec suivi et contrôle de sa bonne application?

Selon un rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé (OPEPS) de 2006, la France détenait en 2003 le record en Europe du taux de résistance aux antibiotiques, soit 50 % pour la pénicilline et 28 % pour la méthicilline, utilisées respectivement contre le pneumocoque et le staphylocoque doré, constituant les principales bactéries à l'origine des infections nosocomiales.
C’est pourquoi le LIEN a demandé officiellement que soit mise en place une politique de réduction de la consommation des antibiotiques en médecine de ville, mais pas seulement.
En effet, si la prescription d'antibiotiques en médecine humaine a baissé de 25% en 10 ans, grâce à des campagnes de santé publique de type « les antibiotiques, c’est pas automatique », et grâce aux contrats de bon usage signés par les établissements de santé, elle reste stable en médecine vétérinaire, avec des antibiotiques de plus en plus puissants.

"Il faut garder l'activité des antibiotiques pour soigner les hommes malades",

alertait le 10 mai 2010 à la maison de l’Aubrac à Paris, le professeur Antoine Andremont, directeur du laboratoire de bactériologie du groupe hospitalier Bichat-Claude Bernard.
Lors des États généraux des infections nosocomiales 2011, dans divers colloques 2010 , lors de la conférence de presse du 6mai 2010 à la maison de l’Aubrac et aussi auprès du comité de pilotage de lutte contre les résidus de médicaments dans l’eau à l’ANSES, le LIEN a déjà plusieurs fois tiré la sonnette d’alarme sur le risque majeur de santé publique que représente la consommation abusive d’antibiotiques dans l'élevage.
Les vétérinaires et les éleveurs peu à peu se sont emparés des molécules antibiotiques soit pour soigner, ce qui parait normal, soit pour prévenir les épidémies en élevages intensifs, soit pire comme facteurs de croissance animale.
L’utilisation des antibiotiques comme facteurs de croissance est, certes, aujourd’hui interdite en France ; mais c’est une interdiction « de papier », car d’une part les contrôles sont insuffisants, les fraudeurs ne risquent pas grand-chose, d’autre part l’utilisation dite « préventive » en élevage intensif en font un facteur de croissance qui ne se dit pas.
Pour une consommation de 1000 tonnes d’antibiotiques en France en médecine humaine, c’est 1300 tonnes tracées utilisées en agroalimentaires et médecine vétérinaires. Quatre familles de produits (tétracycline, sulfamides, pénicillines et macrolides) ont représenté plus du 80% du tonnage vendu.
L'union européenne estime à 25.000 le nombre de décès par an imputable au phénomène d'antibiorésistance. Les Pays Bas et l’Allemagne sont confrontés à une souche hautement mortelle la souche ST 398 dans les élevages porcins.
Aujourd'hui, pour limiter le développement de la résistance bactérienne, les pouvoirs publics réservent les nouveaux antibiotiques au milieu hospitalier, avant de les rendre éventuellement accessibles à la médecine de ville et/ou à l'utilisation vétérinaire.
Certains réseaux de vétérinaires arrivent cependant à mettre dans le circuit des antibiotiques interdits à l’usage animal en France. Ainsi en 2010, la direction départementale des services vétérinaires a saisi, dans plusieurs cliniques vétérinaires dans les Ardennaises, puis dans le Tarn, des stocks d’antibiotiques interdits en France en médecine animale (famille paromomycine et appelé à tord « argile blanche ») ; cet antiparasitaire utilisé par les éleveurs pour combattre la diarrhée des veaux, alors qu’il en existe un autre adapté à la médecine animale et que de bonnes mesures d’hygiène peuvent prévenir ce genre de maladie du jeune veau.

Polluer plus, pour gagner plus :

Le système responsable et coupable.
L’une des failles du système remonte au jour où l’Etat a autorisé la vente des médicaments vétérinaires par les vétérinaires eux-mêmes. Imaginez un instant que les médecins gagnent leur vie en vendant les médicaments qu’ils prescrivent !
Aujourd’hui, près de 70 % du chiffre d’affaires vétérinaire repose sur la vente de médicaments.Comment l'État a t-il pu générer ce type d'économie?
Il est évident que l’Etat y trouve son compte. Il fait peser sur le médicament, le financement de la médecine vétérinaire, au lieu de financer la mission de surveillance de la santé animale ; ce sont les ventes de médicaments qui assurent la présence des vétérinaires sur le territoire ; un système parfaitement pervers qui contribue au développement de l’antibiorésistance générale, à la contamination humaine par des bactéries résistantes et coûte cher en souffrances et vies humaines.
De plus, cette politique vétérinaire absurde, est responsable du maintien de l’usage élevé des antibiotiques au travers de l’élevage intensif ; elle empoisonne la viande livrée à la consommation et pollue l’eau, les sols, les cultures, la flore et la faune aquatiques.

Une telle politique nous conduit par différents chemins à un véritable « désastre sanitaire ».

Après des années les yeux fermés, un plan d’actions devrait voir le jour d’ici à la fin de l’année 2011, avec consultation de tous les acteurs.
L’espoir est toujours permis.

jeudi 3 mars 2011

5ème Agora du Développement Durable en Santé 31 mars 2011 Académie Nationale de Médecine – 16, rue Bonaparte 75006 Paris

Le fil rouge de cette cinquième Agora du C2DS est « la santé des personnels et la qualité de vie au travail ». Deux motifs président au choix de ce sujet managérial essentiel :
* la santé des personnels, la qualité de vie au travail, mais aussi l’activité du soin en termes d’impact sur l’humain, font partie intégrante du pilier social du Développement Durable. Il est de notre responsabilité, d’éviter les impacts négatifs sur les patients comme sur les collaborateurs.
* la qualité de vie au travail constitue l’un des huit critères de Développement Durable figurant dans le cahier des charges de la certification V2010 ou V3 pilotée par la Haute Autorité de Santé.

Garantir la santé des acteurs du soin est une exigence fondamentale du monde hospitalier au regard du nombre de risques auxquels ils sont confrontés – risques psychologiques, violences, stress, troubles musculo-squelettiques, exposition à des substances toxiques… – et du rôle que jouent les conditions de travail dans la qualité du soin et la relation au patient. C’est aussi une obligation de moyens et de résultats en vue d’une amélioration continue de la sécurité comme de la qualité. Cela vaut particulièrement pour ceux qui choisissent d’adopter, dans leur établissement, les bonnes pratiques du Développement Durable pour une meilleure santé.

9h – 9h30 :
Introduction.
Pr Gentilini, Président honoraire de l’Académie de Médecine et membre d’honneur du C2DS.


09h30 – 10h30 : Etat des lieux d’une population en souffrance en France et en Europe.
*
Présentation des études européennes PRESST-NEXT (PRomouvoir en Europe Santé et satisfaction des Soignants au Travail), réalisée auprès de 40 000 soignants de dix pays européens, et SESMAT (Santé Et Satisfaction des Médecins Au Travail).
Dr Madeleine Estryn-Behar, praticien hospitalier en médecine du travail (AP-HP Hôtel-Dieu), responsable pour la France des enquêtes européennes PRESST-NEXT et SESMAT.
Marc Wasilewski, Président de la médecine du travail de Haute-Vienne.

10h30 – 11h00 : Pause.


11h00 – 12h30 : Quel est le rôle de l’employeur et avec quels outils ?
* Plan de Santé au Travail 2 : les nouveaux enjeux de la prévention.
* Code de déontologie des managers de santé, rédigé par un groupe de travail composé de directeurs d'établissements séniors, d'universitaires et de soignants pour définir les valeurs et l'éthique des managers d’établissements. Ce code s'inscrit dans une vision globale de Développement Durable en santé, d'accueil et de responsabilisation des acteurs de la santé au service des générations à venir.
Christian Queyroux, Secrétaire Général de l’EHESP, ancien directeur d’établissement.
Olivier Toma, Président du C2DS et Xavier Dupla, coordinateur du groupe de travail « code de déontologie ».
* Signature du Code de déontologie par des directeurs d’établissements engagés.


Engagez-vous à votre tour et venez signer ce code de déontologie le jour de l'Agora!


12h30 – 14h00 : Déjeuner.


14h00 – 14h30 : Actu du C2DS.


14h30 – 15h00 : Prévention du risque chimique.
* Témoignage du CHU de Brest : présentation de l’étude en cours sur l’exposition du personnel de l’établissement aux substances CMR (pilotage de la démarche, parties prenantes associées, freins rencontrés, coûts et actions mises en œuvre pour limiter les risques).
Dr Bénédicte Sawicki – Médecin du travail accompagnée d’une infirmière.


15h00 – 15h30 : Santé au travail et nutrition des salariés.
* Exemple des travaux du groupe « Nutrition » du C2DS : restitution de l’enquête menée par le C2DS auprès des personnels à horaires décalés et de nuit (750 personnes de 14 établissements publics et privés).
Aline Fabre (Polyclinique de Navarre), animatrice du groupe et Wiebke Winkler, chargée de mission Réseau au C2DS.


15h30 – 16h00 : Stress, un mal qui touche équipes et patients.

* Exemples d’établissements qui utilisent des techniques innovantes pour appréhender le stress. Comment ces techniques s’inscrivent dans les trois piliers économique, social et environnemental du développement durable ?
16h00 – 16h30 : Santé au travail, Qualité de vie et bâtiment
* Intégration de la problématique du bien-être des salariés et des patients dès la construction des bâtiments.
Ian Wood – Architecte, OGER International.


16h30 : Conclusion par Olivier Toma, Président du C2DS.


Animation de la journée : Christine Belhomme, « Terre de Santé ».


INSCRIPTION 5ème Agora – 31 mars 2011 à Paris
Inscription à confirmer par mail virginie.chamart@c2ds.eu ou par fax au 02 47 30 60 34


Coût de l’inscription pour la participation à l’Agora et au repas.
125 euros par personne pour les adhérents.
195 euros par personne pour les non adhérents.

Possibilité de participer à titre individuel. Nous consulter pour connaître le montant de l’inscription.

Contact : Angélique Courtigné 02 47 30 60 34 / 06 63 22 58 23

c2ds - Comité pour le développement durable en santé

Angélique Courtigné - Chargée de mission Formation Coordination
Tel/Fax : 02 47 30 60 34
Portable : 06 63 22 58 23
courtigne.angelique@c2ds.eu
Président : Olivier Toma
www.c2ds.eu