mardi 31 janvier 2012

Produits de contact antimicrobiens en alliages cuivreux de haute performance

lancement de la gamme de produits anti-microbiens Steriall, réalisé par Le Bronze Inox, intégré au Groupe Le Bronze Industriel:
Les propriétés anti-microbiennes extraordinaires de ces produits sont issues d'un matériau naturel utilisé depuis des millénaires : le cuivre.

Particulièrement efficaces sur les bactéries et virus les plus nuisibles, ces produits réduisent fortement le risque de maladies contagieuses par les mains, dans les lieux publics et, plus spécifiquement à l'hôpital;
Bronze Inox, fondeur-transformateur du Groupe français Le Bronze Industriel, leader mondial des alliages de cuivre de haute performance, lance la gamme de produits antimicrobiens Steriall®, dont en priorité des poignées de portes, pour réduire fortement le risque de transmission des maladies contagieuses par les mains, à l’hôpital, dans les lieux publics, au travail et chez soi.
Dans le cadre des recherches menées au niveau mondial par les équipes du label « Antimicrobial Copper Cu+ », les experts et partenaires scientifiques du Bronze Industriel sélectionnent et testent, parmi un large choix d’alliages, les matériaux efficaces sur les bactéries et virus les plus nuisibles. A leur contact, les germes sont éliminés dans leur immense majorité en moins de 90 minutes (la norme Cu+ étant de 2 heures).
L’alliage sélectionné, Steriall A, labellisé « Cu+ », présente de remarquables performances antimicrobiennes sur un large spectre de germes, en particulier le Staphylocoque doré (cause de septicémies), Escherichia coli (cause de gastro-entérites) et le virus H1N1 (grippe).
En savoir plus...
Accès direct vers le site http://www.steriall.com/

Manifestation pour V.M.L. - "Glisse en Coeur" au Grand-Bornand

Glisse en Coeur 2012: Top mobilisation avec Christophe Maé !

Les 24 et 25 mars prochain se déroulera au Grand-Bornand une splendide manifestation sportive et festive au bénéfice de Vaincre les Maladies Lysosomales, Glisse en Coeur.

Vous êtes nombreux à connaître à présent cet évènement majeur de l'hiver. Pour mieux en découvrir les attraits et le déroulement, nous vous invitons à vous rendre sur son site www.glisseencoeur.com.

Au coeur de ce week-end de défi se produira un grand nom de la musique française, Christophe Maé. Pour soutenir VML, Christophe a choisi d'offrir ce concert exceptionnel. Gratuit et accessible à tous, c'est une foule enthousiaste que nous attendons ce samedi 24 mars prochain à partir de 19h00.

Pour VML, réussir cette généreuse initiative passe par sa communication la plus large. Chacun d'entre nous peut relayer facilement l'information, en particulier auprès des passionnés de montagne et de glisse (et de Christophe Maé !). Monter une équipe avec des amis, votre entreprise ou encore votre Ecole, voici également un moyen de créer le succès de Glisse en coeur. En effet, l'objectif de cette course de 24 h de ski est de collecter le maximum de dons au profit de VML. Pour chaque équipe, le challenge est bien sûr sportif, mais avant tout caritatif. La meilleure équipe sera celle qui aura collecté le maximum de dons.

Pour suivre cette collecte, cliquez sur Alvarum , le site d'inscription des équipes et d'enregistrement des dons.

Même si vous ne pouvez vous déplacer et participer sur place à l'évènement, vous pouvez soutenir votre équipe ou tout simplement VML en faisant ou suscitant autour de vous un don. Sur la page Alvarum, choissisez votre équipe ou votre coureur et faites votre don en ligne.

Pour obtenir de plus amples explications, ou un pilotage pour une future participation, contactez Denis Le Bastard, Directeur ou François Robert, chargé de partenariat, à VML au 01 69 75 40 30. L'Office de tourisme du Grand-Bornand, organisateur de l'évènement, peut également être joint au 04 50 02 78 01.

Michel BABEC

Membre du C.A. de V.M.L.

Responsable V.M.L. Antenne Picardie

Association « Vaincre les Maladies Lysosomales »

V.M.L. Antenne Picardie

41, rue du May

60129 – GLAIGNES

Tel. : 03.44.59.05.87

Email : vml.picardie@sfr.fr

vendredi 6 janvier 2012

Adapter la check-list pour mieux l'adopter

Améliorer la sécurité du patient au bloc opératoire est un objectif prioritaire pour la Haute Autorité de
Santé et tous les acteurs de la santé. De nombreux programmes et démarches sont en place pour
« mettre sous contrôle » ce point critique. Un des leviers d’amélioration est le travail en équipe. C’est
pourquoi la HAS recommande, depuis près de 2 ans, l’utilisation d’une check-list « Sécurité du patient
au bloc opératoire », qui permet de vérifier avant toute intervention et de manière croisée au sein de
l’équipe, un certain nombre de critères essentiels et d’améliorer les échanges d’informations.
L’efficacité de programmes type check-list, aujourd’hui incontestée, permet de réduire de 30% les
complications suite à une intervention chirurgicale.*
La check-list, connue et reconnue mais trop peu exploitée
Les retours d’expérience montrent que les professionnels sont sensibilisés et approuvent la check-list,
largement mise en oeuvre dans les établissements. Son efficacité est elle-aussi reconnue. Pourtant, la
check-list n’est pas utilisée de manière optimale par les professionnels et le partage des informations
au bloc est encore insuffisant, notamment lors du temps de pause préopératoire ou lors des
prescriptions postopératoires concertées. De la même manière, la check-list n’est pas assez utilisée
comme support d’analyse des situations qui donnent lieu à incident ou interruption de l’intervention.
Des staffs et/ou des réunions de morbimortalité doivent être mises en oeuvre pour favoriser les
échanges multiprofessionnels et pluridisciplinaires et permettre de proposer des solutions locales, afin
de réduire le risque de récidive. Cette sous-exploitation de la check-list est de nature à compromettre
son efficacité, c’est à dire comme le prouvent les études, la réduction d’un tiers des complications
post-opératoires.
Un redéploiement conduit sur le terrain par les professionnels
La HAS, ses partenaires professionnels et les représentants de patients ont donc décidé de passer à
une seconde phase : redéployer le bon usage de la check-list dans le cadre de la gouvernance propre
des établissements et notamment des CME et conseils de bloc opératoire. En pratique, il est demandé
aux institutionnels, aux leaders et aux professionnels des établissements de procéder à un
redéploiement de la check-list dans leurs blocs, prenant en compte leurs spécificités et les freins
identifiés, et donc de procéder aux adaptations nécessaires à une meilleure adoption. Afin de faciliter
cette deuxième phase, la HAS et ses partenaires ont élaboré différents supports et programmes mis à
disposition des établissements sur le site internet de la HAS : guides de présentation, fiches
synthétiques d’information, supports d'auto-évaluation, grilles d'interview, suivi d'indicateurs... en
attendant le support du Web 2.0.
La HAS suivra et valorisera ce redéploiement au travers de la procédure de certification des
établissements de santé et du programme inter-spécialité du dispositif d’accréditation des médecins.
La check-list “Sécurité du patient au bloc opératoire” introduit une modification des pratiques
habituelles et des relations interprofessionnelles au bloc opératoire et par là même une évolution de la
culture sécurité des équipes. Elle doit maintenant faire partie intégrante du travail au quotidien des
équipes et ce, afin de garantir une chirurgie plus sûre. Ainsi, auparavant les chirurgiens utilisaient bien
souvent un questionnement générique du style « Incision ? » avant de commencer l’intervention ;
dorénavant, les professionnels enrichiront ce dialogue par des vérifications simples, mais systémiques
comme par exemple « C’est bien Mr X, qui est opéré de … ? Le matériel y est–il disponible et
opérationnel ? L’antibioprophylaxie a-t-elle été réalisée selon le protocole ?… »
* Haynes AB, Weiser TG, Berry WR, Lipsitz SR, Breizat AH, Dellinger EP, et al. A surgical safety checklist to reduce
morbidity and mortality in a global population. N Engl J Med 2009;360:491–9.
Consultez les documents d’information et de communication, ainsi que le guide
d’auto-évaluation Check-list sur www.has-sante.fr

L'AP-HP engagée dans une nouvelle démarche sur la sécurité des soins dans ses blocs opératoires

PARIS, 24 novembre 2011 (APM) - L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP)
a présenté jeudi sa nouvelle démarche de sécurité des soins dans ses blocs
opératoires, basée notamment sur de nouveaux indicateurs et sur une journée
annuelle "portes ouvertes" de ses salles d'opération aux usagers.
Cette conférence de presse s'est tenue à l'occasion de la première édition de la
semaine de la sécurité du patient organisée par le ministère de la santé.
Un groupe projet "optimisation de l'organisation des blocs opératoire" à l'AP-HP
animé par le Pr François Haab, urologue à l'hôpital Tenon à Paris, a été mis en place
en avril. Il constitue l'un des 16 chantiers prioritaires identifiés début 2011 par la
directrice générale de l'AP-HP, Mireille Faugère.
Les objectifs de ce groupe projet sont d'améliorer d'une part, la sécurité et d'autre
part, la performance des 88 blocs opératoires (avec plus de 300 salles d'opération)
des 12 groupes hospitaliers de l'AP-HP.
Il existe une augmentation de l'activité de chirurgie, notamment en ambulatoire, à
l'AP-HP. Si les patients choisissent de s'y faire opérer, c'est pour la sécurité et la
qualité des soins qu'on y trouve. Mais l'AP-HP souhaite aller plus loin en obtenant
"les meilleurs standards nationaux et internationaux" en matière de sécurité, a
commenté Sibyle Veil, directrice du pilotage de la transformation de l'AP-HP, en
soulignant "l'originalité" de la démarche engagée.
"PAS DE 'CHECK-LIST', PAS DE BISTOURI"
La démarche adoptée a été de recenser les bonnes pratiques existant déjà en
interne en vue d'élaborer un standard ou référentiel commun, qui sera mis en oeuvre
à partir de janvier 2012 dans tous les blocs opératoires de l'AP-HP.
Le Pr Haab a pris l'exemple de l'hôpital européen Georges Pompidou (HEGP) à
Paris, où les infirmiers de bloc appliquent depuis mercredi la nouvelle consigne "pas
de 'check-list', pas de bistouri" qui consiste à refuser de donner le bistouri au
chirurgien si la "check-list" sur la sécurité en chirurgie de la Haute autorité de santé
(HAS) n'a pas été renseignée dans les règles de l'art. En savoir plus