mardi 31 décembre 2013

DÉVELOPPEMENT DES USAGES MOBILES ET PRINCIPE DE SOBRIÉTÉ EN SANTE

Jean-François Girard ,Philippe Tourtelier, Stéphane Le Bouler, rapporteurs:
Devant le développement rapide et exponentiel des usages du « sans fil »,début 2013, à la suite du dépôt d'une proposition de loi de la Député Laurence Abeille concernant une remise à jour de la réglementation en matière de téléphonie mobile, le Premier ministre a décidé de créer une mission pour appréhender les conséquences juridiques et économiques de la mise en œuvre d'un principe de sobriété en matière d'ondes électromagnétiques.
Le CISS y a apporté sa contribution

Le rapport a été rendu le 14 novembre dernier et dans la foulée, un décret et un arrêté ont été publiés. 




mercredi 27 novembre 2013

Renforcement de la prévention des infections nosocomiales dans le programme de NKM, candidate aux élections municipales pour Paris en 2014

La candidate UMP à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, a formulé le 26 novembre 2013 plusieurs propositions pour améliorer l'offre de soins et la santé publique à Paris, si elle est élue en mars 2014, a-t-on appris auprès de son équipe de campagne.
Elle souhaite en particulier que Paris soit à la pointe de la lutte contre les infections nosocomiales en dotant progressivement les hôpitaux d'équipements en cuivre (poignées de porte, rampes...) prioritairement dans les services les plus à risque. Cette volonté d'innovation au service des patients ne peut que réjouir l'association du LIEN qui en avait déjà fait part à la Ministre de la Santé Marisol Touraine aux derniers Etats généraux du LIEN en février 2013.
En savoir plus:
http://panel-marketing-medical.blogspot.fr/2013/03/la-chambre-antibacterienne-presentee.html
http://panel-marketing-medical.blogspot.fr/2013/03/cuivre-antibacterien-un-pas-en-avant-un.html
http://panel-marketing-medical.blogspot.fr/2013/05/le-cuivre-un-maillon-supplementaire.html

jeudi 24 octobre 2013

LE MARCHÉ DES CLINIQUES PRIVÉES FRANCAISES EN ÉBULLITION

C'est un secteur économique pas comme les autres qui entre aujourd'hui en ébullition. Sous l'effet conjugué d'une crise de croissance, de la concentration des acteurs et de l'évolution de son modèle économique, le marché des cliniques privées est à la veille d'une recomposition majeure. Un sujet d'intérêt public, puisque l'hospitalisation privée représente aujourd'hui plus d'un tiers de l'offre de soins des établissements de médecine-chirurgie-obstétrique en France, et notamment plus de 50 % de la chirurgie. Une exception mondiale.
En dépit d'un discours des gouvernements successifs très orienté vers le service public et l'hôpital, "la France dispose d'un système d'une très grande liberté pour le patient comme pour le médecin", souligne Mireille Faugère, directrice générale de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, pour expliquer le poids du privé dans le secteur.
Les quelques 1 100 cliniques et hôpitaux privés de France sont des PME locales, parfois réunies dans des ensembles régionaux, ou des filiales de groupes nationaux. Bref, des entreprises en concurrence sur un marché. Mais ce "marché" est extrêmement réglementé. Ses acteurs n'y ont ni la liberté d'installation ni celle du choix des activités et encore moins celle de fixer les prix : 80 % à 90 % de leur chiffre d'affaires est versé par l'Assurance-maladie sur la base d'une grille tarifaire. "Nous sommes des entreprises semi-publiques", aime à dire Marcel Hermann, expert-comptable et vigneron, qui a bâti, en sept ans, à partir de Montpellier, l'un des groupes les plus importants du pays, Médipôle Sud Santé.
Avec le déficit abyssal de la Sécurité sociale (6,2 milliards d'euros prévus en 2014 pour la seule branche maladie), l'âge d'or des cliniques serait-il révolu ? Le secteur, qui a vu sa rentabilité fondre ces dernières années, n'est pourtant pas condamné. Mais sa transformation s'accélère. Selon les chiffres de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP), un quart des établissements est en déficit. La rentabilité moyenne des établissements est tombée à 1,8 % en 2011.
C'est la conséquence de l'effet de ciseaux imposé par les pouvoirs publics. "Entre 2006 et 2013, les tarifs à l'activité de l'Assurance-maladie ont augmenté de 3 %, tandis que les charges ont bondi de 28 %", dénonce Pascal Roché, directeur général de la Générale de santé, le plus ancien et le plus puissant groupe privé (1,9 milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2012).
Pour respecter l'objectif de dépenses de l'Assurance-maladie, fixé chaque année (+ 2,4 % en 2014, soit la plus faible progression depuis quinze ans) lors du vote du budget de la Sécurité sociale, les tarifs de nombreux actes sont revus à la baisse. Et la promesse d'un alignement des tarifs des actes médicaux du privé sur ceux de l'hôpital public (l'écart est en moyenne de 22 %) a été abandonnée en 2012 par la ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine. Une situation qui permet à l'hôpital public de regagner des parts de marché.
On ne voit pas comment ces contraintes pourraient s'alléger. Sans compter la fiscalité du secteur. D'après les calculs de la FHP, la facture d'impôts et de charges sociales liés au statut privé s'élève à 600 millions d'euros par an. Pour faire face, le secteur parle industrialisation des procédés et économies d'échelle. "Le volume permet la qualité et l'efficacité économique", assure Pascal Roché. "Nous allons connaître une nouvelle phase de concentration", prévient Jérôme Nouzarède, qui a créé en 2000 le groupe Vedici (31 établissements).
Après la constitution de groupes nationaux, souvent à l'aide de fonds d'investissement comme Blackstone chez Vitalia, le numéro deux du marché, LBO France (Médi-Partenaires), Apax Partners (Capio), 3i (Vedici) ou Bridgepoint (Médipôle Sud Santé), le mariage entre poids lourds est envisagé. Cela permettrait à certains actionnaires de sortir du marché.
Les fonds d'investissement, pour beaucoup arrivés il y a une dizaine d'années au moment où la rentabilité des cliniques était à un niveau historiquement élevé, ont aujourd'hui des fourmis dans les jambes. Les dossiers de vente de plusieurs de ces groupes circulent.
Même la Générale de santé, dont le capital est contrôlé par une personne physique, le médecin italien Antonino Ligresti, est dans cette problématique. Le pacte d'actionnaires qui compte le fonds De Agostini et Mediobanca arrive à échéance fin 2014. Pour l'heure, afin d'alléger son endettement et de conserver sa capacité d'investissement, le groupe a mis en vente cet été l'ensemble de sa branche de santé mentale (27 établissements de moyen séjour).
Une situation qui alarme Etienne Caniard, le président de la Mutualité française. "Ce va-et-vient d'investisseurs au gré de l'évolution de la rentabilité déstabilise le marché et crée une extrême vulnérabilité de l'offre de soins sur le territoire", explique-t-il. Le secteur privé à but non lucratif est le parent pauvre de ce duel politico-économique qui oppose public et privé. C'est pourtant lui qui domine le marché dans de nombreux pays.
La situation des grands groupes reste bien meilleure que celle de la plupart des cliniques moyennes. Car l'équation économique devient délicate, notamment dans les villes intermédiaires. Vitalia, Vedici et Capio focalisent leur stratégie d'acquisition sur ce type d'établissements, pour les regrouper ou les rattacher à un centre médico-chirurgical de référence.
"Le rythme des rachats d'établissements va s'accélérer", anticipe Philippe Durand, promu le 1er octobre directeur général France du groupe suédois Capio. Les régionaux comme OC Santé (Hérault), HPM (Nord) ou Courlancy (Champagne-Ardenne) sont eux aussi acteurs de cette consolidation.

VALEUR COMMERCIALE DU TERME HÔPITAL
Le mouvement de concentration s'explique par le niveau élevé des investissements. Jean-Baptiste Mortier, le patron de Vitalia – constitué de 47 établissements achetés les uns après les autres –, investit en moyenne 40 millions d'euros par an, "entièrement autofinancés", précise-t-il. La capacité d'investissement devient le nerf de la guerre.
Elle permet aussi d'attirer les médecins, chirurgiens et anesthésistes. Car, autre étrangeté de ces entreprises privées, elles n'ont des patients que si elles ont des médecins... Or, les quelque 40 000 praticiens qui y travaillent n'en sont pas salariés. Ils exercent en libéral et perçoivent leurs honoraires contre une redevance à l'établissement.
"Un plateau technique comprenant quinze blocs opératoires, c'est 10 millions d'euros, hors immobilier", chiffre Marcel Hermann. La clinique Toulouse-Lautrec d'Albi (Tarn), du groupe Vitalia, vient de s'offrir pour 2 millions d'euros un robot Da Vinci pour la chirurgie de la prostate. "Cela satisfait nos urologues, qui viennent également de notre établissement de Castres, cela réduit de huit à quatre jours le séjour du patient et de 70 % les risques postopératoires, et ça renforce l'image de marque de l'établissement", résume Jean-Baptiste Mortier. A coups d'investissements technologiques et de construction de nouveaux bâtiments, les cliniques, transformées en polycliniques, deviennent hôpitaux privés. La valeur commerciale du terme hôpital est grande.
Si le privé est pénalisé par des tarifs inférieurs à l'hôpital public, il n'a pas les mêmes contraintes et sans doute pas la même clientèle. Il peut mettre en place des organisations plus efficaces, souples et économes. L'hôpital privé d'Antony (Générale de santé) dans les Hauts-de-Seine, troisième service d'urgences d'Ile-de-France, s'enorgueillit d'un temps d'attente moyen des patients de neuf minutes.
Avec une activité de chirurgie ambulatoire programmée importante, voire prépondérante, de nombreux services ferment la nuit et le week-end. Chez Vitalia, des accords ont été négociés pour que le personnel fasse des journées de douze heures, ce qui correspond à l'amplitude horaire d'un bloc opératoire, en échange de récupérations et de week-ends de trois jours.
L'hôpital public, contraint notamment par le statut des personnels et une lourdeur administrative, commence seulement à rattraper son retard en matière de chirurgie ambulatoire, alors que les autorités sanitaires du pays en avaient fait une priorité.

RÈGLES ET DES TARIFS
Pour diversifier les recettes, de nouveaux services sont concoctés. La Générale de santé teste, depuis 2012, dans l'un de ses gros hôpitaux, un poste de directeur du marketing et des relations patients, notamment en direction des jeunes mamans de la maternité.
Mais ce sont surtout de nouvelles activités, moins gourmandes en capitaux, qui sont recherchées. De nombreux groupes constituent désormais des filières au niveau départemental en intégrant des établissements de soins de suite et de réadaptation. Une activité plus rentable que la chirurgie. "C'est le pendant du développement de l'ambulatoire", confirme Marcel Hermann. Son groupe a aussi sa propre filiale d'assistance médicale à domicile.
Cette bataille pour la rentabilité ne doit pas faire oublier que le marché est protégé (pas de nouveaux entrants) et en croissance. Sa clientèle est solvable grâce à l'Assurance-maladie et aux complémentaires santé. "Je sais à 80 % que mon établissement sera là dans vingt ans, ce qui est rare pour une entreprise privée", avoue Jean-Loup Durousset, le président de la FHP.
Mais les choses vont changer. Soit par l'action des autorités de santé, soit par l'arrivée d'une nouvelle catégorie d'investisseurs. Les regards se tournent vers les complémentaires santé, largement capitalisées et inquiètes des dérives de l'hôpital. Ce sont elles qui solvabilisent les dépassements d'honoraires des praticiens.
Etienne Caniard rejette fermement cette hypothèse. "L'économie sociale et solidaire n'est pas là pour jouer les supplétifs de l'économie de marché lorsque celle-ci ne fonctionne plus", lance-t-il. Le président de la Mutualité française attend d'ailleurs de l'Etat une plus grande pérennité des règles et des tarifs afin de pouvoir planifier des investissements à long terme. "Les mutuelles ont la même obligation d'équilibrer leurs comptes", rappelle-t-il.
Réduire le coût de la santé sans diminuer l'offre de soins à un moment où les réseaux privés sont fragilisés, tel est le chemin étroit qui attend le gouvernement. Un défi d'autant plus délicat que l'Inspection générale des affaires sociales s'étonnait récemment de la "connaissance limitée du secteur par l'administration".

Par Jean-Baptiste Jacquin - LE MONDE | 06.10.2013 à 17h43 • Mis à jour le 07.10.2013 à 15h22
url Source : http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/10/06/le-marche-des-cliniques-prives-en-ebullition_3490791_3234.html

mercredi 23 octobre 2013

FORMATION C2DS DÉCHETS SOLIDES HOSPITALIERS : 2 et 3 décembre 2013 à PARIS

L’établissement de santé et médico-social, la machine à déchets ?
En un an, un établissement sanitaire ou social peut générer plus de 40 types de déchets, soit plus d'une tonne, en moyenne, par lit et place. Comment réduire les déchets hospitaliers dangereux et non dangereux et optimiser leur tri tout en respectant, d’une part, les impératifs réglementaires en matière de sécurité (patients, personnels, prestataires) et de qualité des soins et, d’autre part, les ambitions en matière de développement durable ?
En deux jours, les formateurs du C2DS font le point sur le contexte réglementaire et politique en matière de gestion des déchets dangereux et non dangereux. Une formation interactive enrichie par des retours d’expérience français.

     

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mardi 17 septembre 2013

Formation C2DS : Une communication responsable pour un développement durable mardi 08 octobre 2013 à PARIS

Les sciences de l'information et de la communication sont inhérentes au développement durable. En effet, une démarche responsable et vertueuse repose aujourd'hui davantage sur la motivation des acteurs que sur des obligations règlementaires. Elle nécessite donc un travail d'information et de sensibilisation renouvelé de tous. De plus, le développement durable est un projet d'entreprise et de société qui trouve son sens, sa cohérence, qui révèle son potentiel dans la connaissance, le partage, la pollinisation des idées et des actions.
Dans ce contexte, la maîtrise des outils de communication s'impose.
Comment la communication participe à l'émergence et la mise en œuvre d'une démarche de développement durable et comment ensuite elle en favorise la valorisation ?

Au fil de cette journée, il s'agira de définir ce qu'est une communication responsable et quelle est sa place stratégique ; de réfléchir à la segmentation des cibles ; de définir des éléments de langage ; d'apprendre à articuler concepts, discours par la preuve et storytelling ; enfin d'identifier les supports et outils adaptés.
Lieu de la formation  : 79 rue de Tocqueville 75017 PARIS
Le repas du midi est offert à chaque participant.
Un guide 2012 des pratiques vertueuses est offert à chaque participant.

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lundi 29 juillet 2013

Les hôpitaux sont responsables en cas de défaillance des dispositifs médicaux implantables (Conseil d'Etat)

Les hôpitaux sont responsables en cas de défaillance des dispositifs médicaux implantables (Conseil d'Etat)

PARIS, 26 juillet 2013 (APM)
Les établissements publics de santé sont responsables, même en l'absence de faute de leur part, de la défaillance des dispositifs médicaux implantés dans le corps des patients, a jugé jeudi le Conseil d'Etat dans un arrêt publié au recueil Lebon.

Le Conseil d'Etat précise sa jurisprudence sur la responsabilité sans faute des établissements de santé du fait du dysfonctionnement de matériel médical qu'ils utilisent, au regard d'une directive du 25 juillet 1985 fixant le principe de la responsabilité du producteur du matériel.

La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) avait confirmé le 21 décembre 2011 la validité du principe jurisprudentiel français instituant une responsabilité sans faute des établissements publics de santé à l'égard de leurs patients, en cas de dommages liés à l'utilisation d'un matériel défectueux, sans préjudice des actions pouvant être dirigées contre le producteur du matériel (cf APM VGNLH002).

La CJUE avait souligné que les établissements disposaient d'un recours en garantie permettant de mettre en cause la responsabilité du producteur, et observé que "l'éventuelle responsabilité sans faute du prestataire de services, susceptible de s'ajouter à la responsabilité du producteur telle qu'elle découle de la directive, est de nature à contribuer à un renforcement de la protection du consommateur".

Le Conseil d'Etat, qui avait sursis à statuer dans plusieurs instances dans l'attente des éclaircissements de la CJUE, en avait tiré les conclusions dans deux arrêts publiés au recueil Lebon, les 12 et 14 mars 2012 dans des dossiers concernant les CHU de Besançon et de Bordeaux.

Alors que ces deux dossiers concernaient la défaillance d'un matériel externe utilisé par les soignants lors des soins (un matelas chauffant ayant provoqué des brûlures et une mèche brisée lors d'une ostéotomie), l'arrêt rendu jeudi concerne une prothèse de genou, donc un dispositif médical implantable dans le corps du patient.

Dans cette affaire, la Cour administrative d'appel (CAA) de Lyon avait rejeté en mars 2010 la requête d'un patient opéré en 2000 au CH de Chambéry, qui avait dû subir une reprise chirurgicale cinq mois après la pose d'une prothèse de genou, avant son remplacement complet un an plus tard.

La CAA estimait que le patient devait se retourner directement contre le fabriquant de la prothèse, qui était identifiable.

Le Conseil d'Etat a cassé cette décision, en rappelant le principe jurisprudentiel confirmé par la CJUE, selon lequel "sans préjudice des actions susceptibles d'être exercées à l'encontre du producteur, le service public hospitalier est responsable, même en l'absence de faute de sa part, des conséquences dommageables pour les usagers de la défaillance des produits et appareils de santé qu'il utilise".

Il souligne que ce principe s'applique "lorsque le service public hospitalier implante, au cours de la prestation de soins, un produit défectueux dans le corps d'un patient".

L'affaire est renvoyée devant la CAA de Lyon(Conseil d'Etat, arrêt n°339922).
Pour en savoir plus sur APM international et ses services rendez-vous sur le site d'APM International.

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mardi 16 juillet 2013

C2DS - prochaine journée thématique - Établissements de santé et prévention de la ressource en eau

Le C2DS vous invite* à une journée thématique C2DS le jeudi 5 septembre 2013 à Paris de 9h à 15h

Établissements de santé et prévention de la ressource en eau
Café Barge, 5 port de la Râpée - 75012 Paris

2013 est l'Année internationale de la coopération dans le domaine de l'eau placée sous le patronage de l’UNESCO. Organisation emblématique des Nations Unies, elle insiste sur l’enjeu de cette mobilisation exceptionnelle : « L'eau douce est le dénominateur commun des défis les plus pressants de notre époque, tels que la santé, l'agriculture, l'énergie et l'urbanisation ».
Cette journée sera l’occasion de revenir sur les grands enjeux liés à l'eau et sur de nombreuses problématiques spécifiques à vos établissements : réduction de la consommation d’eau douce en voie de raréfaction, lutte contre la contamination des eaux par des substances dangereuses… et de faire le point sur les bonnes pratiques dans le secteur. Des exposés, des débats, des témoignages et la présentation d’outils alimenteront votre réflexion.

Thèmes abordés :
Grands enjeux et politique de l'eau en France
Problématiques spécifiques aux établissements de santé
Mission des Agences de l'eau et aides disponibles
Les autres acteurs du territoire
Utilisation extérieure des eaux de pluie
Évaluation de la qualité de l'eau en sortie d'établissement
Initiatives d'établissements (limitation des consommations et des pollutions à la source, récupération, déversement et traitement des eaux usées)

* Inscription gratuite mais obligatoire pour les adhérents 2013 du C2DS (dans la limite de deux personnes par établissement et un total de 80 inscrits).
Inscription obligatoire et payante au prix de 120 € pour les non-adhérents (repas compris).

Votre contact C2DS en attendant le pré-programme : Karine CHAGNES, coordinatrice, 02 47 30 60 34

mercredi 29 mai 2013

Jeudi 27 juin 2013 "Réduction des Déchets en Quantité et Dangerosité en Établissements de Santé" Inscrivez-vous auprès du C2DS

Le Grenelle de l’environnement a confirmé trois grands objectifs pour la France: réduire à la source la production de déchets en responsabilisant davantage les producteurs, de la conception du produit à sa prise en charge en tant que déchet, augmenter le recyclage matière et organique et diminuer de 15% la quantité de déchets partant en incinération et en stockage. Comment les établissements de santé et médicaux sociaux, dont l’activité génère plus d’une tonne de déchets par lit et place par an, peuvent-ils contribuer à ces objectifs ?

Des exposés, des débats, des témoignages et la présentation d’outils alimenteront votre réflexion sur différents thèmes : réduction et prise en charge des déchets organiques, réduction de la quantité de déchets et usage unique et réduction à la source de la dangerosité des déchets.

Le Programme : 9h30 – 9h45          
                 Introduction par le Ministère du développement durable. (sous réserve)
                 État des lieux de la prévention des déchets professionnels en France.
                 Lien avec la politique d'achats

9h45 – 11h00        
                Comment réduire et prendre en charge les déchets organiques
               · Wiebke Winkler – C2DS - contexte politique et mosaïque relative à la
               limitation du gaspillage alimentaire
               · Ministère de l’agriculture. Etat des lieux et préconisations (sous réserve)
               · Retours d’expérience de trois établissements de santé et médico-sociaux

11h15 – 12h30 :    
               A la découverte du groupe de travail C2DS Réduction des déchets :
               · Présentation des travaux du groupe
               · Synthèse des outils ADEME à disposition des établissements
               · Mosaïque : les multiples facettes de la réduction des déchets hospitaliers
               · Construction et application d’une charte achats
               · Comment communiquer en interne autour de la réduction des déchets -
               retour d’expérience

13h45 – 15h00      
                Prévention de la quantité de déchets et usage unique
                · Réflexions de la Société Française Hygiène Hospitalière –
                Mme BEAUDRIKIAN
                · Politique d’utilisation de l’usage unique à l’étranger
                · Retour d’expérience d’établissements
                · Échange avec la salle

15h00 – 16h30      
               Prévention des déchets en dangerosité
               · Substances dangereuses : dangers et risques pour les salariés, obligations
               pour le chef d’établissement
               · Comment construire une politique d’identification, de suppression, de
               substitution de substances dangereuses et de gestion des déchets dangereux
               existants en établissement de santé - Philippe Parvy, administrateur du C2DS,
               référent du groupe de travail C2DS Gestion durable des déchets
               · Présentation d'une synthèse des outils à la disposition des établissements
               · Retour d’expérience

 16h30                            
               Conclusion


C2DS
3 RUE DE L’ILE D’OR
37400 AMBOISE
TEL/FAX : 02 47 30 60 34
SIRET : 5 07 428 670 000 16

mardi 21 mai 2013

C2DS Formation Primum : Programme de juin 2013 : inscrivez-vous !

"Parce qu'il n'existe pas de démarche en développement durable sans acteurs de santé sensibilisés et formés."

Le C2DS Formation Primum délivre des modules de formation inter ou intra établissements.En 2013, 25 modules sont à votre disposition. Ce formations visent à sensibiliser les professionnels de santé aux enjeux du développement durable et participent à la capacité de chacun d'agir au quotidien à son niveau de responsabilité, conformément aux orientations nationales du développement professionnel continu des professionnels de santé pour l'année 2013.

  LES FORMATIONS DE JUIN 2013

      .   11 juin : Intégrer et manager le développement durable dans le projet d'établissement
·  12 juin : La santé au travail : quelle implication pour un établissement de santé ? Télécharger la fiche de la formation
·   18 juin : Comprendre et initier la norme iso 14001 et le règlement européen EMAS Télécharger la fiche de la formation
·  19 juin : Une communication responsable pour un développement durable
Télécharger la fiche de la formation
·  20 juin : Certification HAS : intégrer le développement durable dans la conduite de son établissement
Télécharger la fiche de la formation
    ·  25 juin : Prévention des risques chimiques hospitaliers
Télécharger la fiche de la formation
      ·  27 juin : Coaching de leadership des managers autour de la culture des arts martiaux.
Télécharger la fiche de la formation
Télécharger le bulletin d'inscription
  Logistique :
Ces formations ont lieu à PARIS : 79 rue de Tocqueville 75017
sauf la formation "coaching de leadership des managers", qui se déroule dans un dojo traditionnel sur PARIS
Le repas du midi est offert à chaque participant.
L'activité du C2DS Formation Primum est enregistrée auprès de la DIRECCTE sous le N° 91 34 07 486 34 vous permettant de faire valoir nos formations dans le cadre du DIF et des mécanismes de financement de la formation professionnelle.
Le C2DS Formation Primum est également favorablement évalué Organisme DPC enregistré à l'OGDPC sous le numéro 2666

 

mardi 7 mai 2013

Soutenez VML Association reconnue d’utilité publique le jeudi 16 mai, à 20h30, à l’Espace Bouteiller de Chantilly

VML Association reconnue d’utilité publique - VML labellisé IDEAS, renseigne et sécurise le donateur dans ses choix - VML agrément national des associations représentant les usagers dans les instances hospitalières ou de santé publique -

La troupe de Théâtre, Les Tréteaux de Saint Rieul, a la gentillesse de jouer la pièce : Cancans au profit entre autre de VML, le jeudi 16 mai, à 20h30, à l’Espace Bouteiller de Chantilly.

Venez nombreux pour le plus grand bonheur de tous : celui des enfants malades et des acteurs qui méritent de jouer devant un public nombreux.

Michel BABEC
Membre du C.A. de V.M.L.
Responsable V.M.L. Antenne Picardie

Association « Vaincre les Maladies Lysosomales »
V.M.L. Antenne Picardie
41, rue du May
60129 – GLAIGNES
Site : www.vml-asso.org

vendredi 3 mai 2013

Le cuivre, un maillon supplémentaire dans la chaine de lutte contre les infections nosocomiales - Les patients désormais entendus - L’efficacité du cuivre désormais démontrée



Les propriétés anti bactériennes du cuivre et de ses alliages sont connues et scientifiquement établies de très longue date.Des expériences scientifiques ont été lancées depuis plusieurs années de par le monde pour vérifier que l’utilisation de matériels et d’équipements en cuivre ou en alliages de cuivre se traduit, en environnement hospitalier, par une réduction significative de l’incidence des maladies nosocomiales.
En France, la Ministre de la Santé a demandé au Haut Conseil de la Santé Publique et à l’ANSM de procéder à une étude dans ce domaine et de lui en rendre leurs conclusions.
Début avril 2013, les résultats de la plus importante étude conduite aux Etats-Unis ont été publiés dans une revue scientifique internationale. Ils montrent une réduction de plus de 50% de l’incidence des maladies nosocomiales dans les services ayant fait l’objet d’un équipement minimal en surfaces de contacts cuivre.

Voilà maintenant plusieurs années que notre association, LE LIEN, se mobilise pour attirer l’attention des professionnels de santé, notamment hospitaliers, sur les potentialités prometteuses de l’utilisation du cuivre dans la lutte contre les infections nosocomiales.
Les propriétés anti bactériennes du cuivre et de ses alliages sont connues et scientifiquement établies de très longue date.
De nombreux scientifiques en sont ainsi venus à penser que l’utilisation de ces propriétés pouvait présenter un bénéfice pour les patients hospitalisés, notamment ceux parmi les plus exposés aux risques de contaminations bactériennes. Cette approche a pris d’autant plus d’importance avec le développement des bactéries multirésistantes.
LE LIEN s’est intéressé très tôt à ces travaux scientifiques et aux expériences qui ont été lancées de par le monde, en particulier aux Etats-Unis, mais aussi dans bien d’autres pays.
Ces expériences ont pour but de vérifier que l’utilisation de matériels et d’équipements en cuivre ou en alliages de cuivre se traduit effectivement, en environnement hospitalier, par une réduction significative de l’incidence des maladies nosocomiales.
LE LIEN a donc réclamé que des expériences de ce type soient aussi lancées en France et que, sous réserve de leur validation, elles puissent conduire rapidement à leur mise en œuvre au bénéfice du plus grand nombre de patients.
C’est ainsi que deux installations donnant lieu à des expérimentations sont à signaler en région parisienne: l’une à l’Hôpital de Rambouillet en services de pédiatrie et de soins intensifs, l’autre à l’Hôpital Public Nord Parisien basé à Sarcelles en service de soins de suite.
C’est pour LE LIEN une première avancée très significative.
Mais, au-delà, il est important de noter que nous avons été rejoints et soutenus, dans ce combat, par des parlementaires et, tout particulièrement, par Hervé Féron, député de Meurthe et Moselle, qui a mis toute son énergie au service de cette cause.
La conjugaison de ces efforts s’est traduite par une première et importante victoire. La Ministre de la Santé, Marisol Touraine, nous a fait l’honneur de sa présence lors de nos derniers États Généraux (14 et 15 février 2013) et, après nous avoir entendus, a demandé au Haut Conseil de la Santé Publique et à l’ANSM de procéder à une étude dans ce domaine et de lui en rendre leurs conclusions.
Nous avons donc été entendus ! Les patients ont été, enfin, entendus !
Cette demande de la ministre de la santé est d’autant plus opportune que les résultats de la plus importante étude conduite aux Etats-Unis viennent d’être publiés dans une revue scientifique internationale de référence, Infection control and hospital epidemiology. Ils montrent une réduction de plus de 50% de l’incidence des maladies nosocomiales dans les services ayant fait l’objet d’un équipement minimal en surfaces de contacts cuivre.
Ces résultats ouvrent pour l’amélioration de la qualité de soins des patients des perspectives extrêmement positives et justifient pleinement l’engagement de notre association.
En effet, l’efficacité du cuivre, en environnement hospitalier, est désormais démontrée.
Ces nouveaux faits scientifiques vont évidemment être pris en compte par les experts mandatés par la ministre de la santé et par tous les professionnels de santé concernés.
LE LIEN, au cours de ces années, a rassemblé sur ce sujet une documentation très importante, sinon exhaustive. Une petite équipe, sous la responsabilité de Claudine Richon, membre du lien, s’est chargée d’en faire un collationnement.
C’est ce qui permet, aujourd’hui, de mettre tous ces éléments scientifiques à la disposition des experts aussi bien que du public.

Télécharger le dossier complet des études scientifiques collationnées par LE LIEN