mardi 30 septembre 2014

Vaincre les Maladies Lysosomales

Depuis le 25 septembre, c’est officiel, l'association Vaincre les Maladies Lysosomales a obtenu l'agrément du Comité de la charte du don en confiance. Pour parvenir à ce résultat, l’association a dû se plier à de nombreux contrôles réalisés sur plusieurs mois.

Quel enjeu pour VML ? Tout simplement, mais c’est fondamental, préserver et développer notre relation de confiance avec nos généreux donateurs. Être agréé par le Comité de la Charte, c’est respecter des règles précises de déontologie en matière de :
-fonctionnement statutaire et de gestion désintéressée
-rigueur de gestion
-qualité de communication et des actions de collecte de fonds
-de transparence financière

Cet agrément vient compléter le label IDEAS que nous avons obtenu en 2010 et qui vient de nous être renouvelé en juin pour 3 ans. Le Label IDEAS reconnait la qualité de la gouvernance, de la gestion financière et du suivi de l'efficacité de nos actions.

Actuellement, seulement 5 associations possèdent ce double agrément. Que faire de mieux pour assurer vos amis donateurs ! Cette assurance est un élément clé dans vos argumentations. Selon une étude de la SOFRES, 8 donateurs sur 10 considèrent que le contrôle auquel sont soumis les associations est un élément déterminant de la confiance qu’elles leur accordent.

Plus d’infos sur le Comité de la charte : http://www.comitecharte.org/

Michel BABEC
Membre du C.A. de V.M.L.
Responsable V.M.L. Antenne Picardie

Courriel : vml.picardie@sfr.fr

LA FNMR S'ASSOCIE A L'ACTION DES PROFESSIONS LIBERALES DU 30 SEPTEMBRE

Le gouvernement a annoncé son intention de déréglementer les professions libérales: le projet d'ouvrir les sociétés d'exercice libéral des médecins aux capitaux financiers extérieurs met en péril l'exercice libéral en particulier dans le domaine de la santé.

Les médecins radiologues libéraux sont particulièrement inquiets de cette mesure.
Elle remettrait en cause leur indépendance, les soumettant à des pouvoirs financiers dont les objectifs sont radicalement étrangers à la santé.

L'ouverture à des capitaux extérieurs ne facilitera en rien l'accès des patients à une imagerie de qualité et risque au contraire de conduire à la fermeture de cabinets d'imagerie de proximité et de réduire le maillage territorial.

La FNMR est particulièrement attachée à la liberté d'exercice dont l'objectif est le service rendu à tous les patients.

La FNMR restera vigilante tout au long de la procédure législative pour alerter les parlementaires et ses adhérents sur les dangers de cette réforme, comme pour ceux de la future loi de santé.

La FNMR est pleinement solidaire de la "Journée sans professionnels libéraux" lancée par l'UNAPL.

*  *  * 
Contact : Docteur Jean-Philippe MASSON - Président FNMR - Tél : 01.53.59.34.07. 
Fédération Nationale des Médecins Radiologues
168 A rue de Grenelle – 75007 PARIS
Tél : 01.53.59.34.00                                                                                  mail: info@fnmr.org

lundi 29 septembre 2014

Actions et propositions de la HAS pour la qualité et la sécurité des soins et pour la pérennité du système de santé

COMMUNIQUE DE PRESSE
Saint Denis La Plaine, le 29 septembre 2014
Depuis un an, la HAS a engagé l’ensemble de ses services dans des chantiers afin d’affirmer sa place dans la régulation par la qualité et l’efficience : avis d’efficience sur les médicaments et dispositifs médicaux les plus innovants, renforcement des critères d’évaluation des établissements de santé et des pratiques médicales et déploiement de parcours de soins ou de programmes d’appui aux équipes sur la gestion des risques. Tous ces chantiers doivent contribuer à la soutenabilité du système de santé. Dans cette optique, la HAS apporte sa contribution aux évolutions de ce système en émettant un avis sur le projet de loi de santé. Elle propose aux pouvoirs publics des amendements et des propositions sur les enjeux et évolutions qu’elle juge primordiaux.
Développer la dimension économique dans l’évaluation des médicaments et dispositifs médicaux
Depuis un an, la HAS a mis en œuvre l’évaluation de l’efficience des médicaments et dispositifs médicaux. Sont concernés par ce dispositif les produits de santé qui ont « un impact significatif sur les dépenses de l’assurance maladie compte tenu de leur incidence sur l’organisation des soins, les pratiques professionnelles ou les conditions de prise en charge des malades et, le cas échéant, de leur prix ». En pratique, 68 dossiers ont été déposés, 21 retenus et 10 premiers avis d’efficience ont été validés et transmis au Comité Economique des Produits de Santé (CEPS). Les avis d’efficience par les nouvelles données qu’ils apportent au CEPS participent à la définition du juste prix des produits concernés. La négociation du prix des traitements présentés au remboursement s’appuie désormais sur des données de rapport coût-efficacité, comme ceux de l’hépatite C par exemple, très innovants mais très coûteux. Dans le même temps, la HAS a poursuivi son évaluation de l’efficience des stratégies diagnostiques et thérapeutiques (par exemple la prise en charge de l’apnée du sommeil ou de l’insuffisance rénale terminale).
Renforcer la médecine de proximité
La HAS a initié plusieurs travaux destinés à mieux coordonner les parcours de soins des patients et éviter les ruptures de suivi entre les prestations. La HAS a mis en œuvre, pour les centres, maisons, pôles ou réseaux de santé, un centre de ressources en soins primaires et a élaboré un référentiel d’analyse et de progression des regroupements pluriprofessionnels afin de soutenir les équipes de soins primaires dans leur démarche qualité. Ce sont deux outils d’appui direct aux équipes de terrain. La HAS a aussi contribué à la réalisation des expérimentations prévues à l’article 70 de la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) 2012 centrées sur l’organisation et la coordination des parcours de santé des personnes âgées afin de prévenir les recours évitables à l’hospitalisation et de coordonner les soins en sortie d’hospitalisation. En tant qu’évaluateur de ces projets , la HAS a accompagné les promoteurs et les Agences Régionales de Santé (ARS). La HAS a retenu plusieurs enseignements utiles de cette expérimentation, l’objectif étant de parvenir à mobiliser l’ensemble des acteurs sur le territoire pour aboutir à une transformation organisationnelle garante d’une amélioration effective et durable des prises en charge. Le repérage et la prise en charge des personnes âgées fragiles, l’organisation des transitions entre hôpital et domicile, la prévention des événements indésirables liés aux médicaments sont des enjeux majeurs de ces prises en charges. La LFSS de 2013 a mis en place les programmes pilotes PAERPA (Personnes Agées En Risque de Perte d’Autonomie). En cours dans neuf régions, ils ont bénéficié des outils et enseignements de l’expérimentation de l’article 70 et ont conduit à la mise à disposition de nouveaux outils d’aide à la coordination développés par la HAS : le Plan Personnalisé de Santé (PPS) et un cahier des charges sur l’éducation thérapeutique en équipe.
Recentrer le programme de travail sur les principaux enjeux de santé publique
La HAS poursuit son positionnement sur des thématiques majeures de santé en répondant notamment à la demande croissante d’indicateurs d’évaluation du système de santé. Adoptés comme outils de pilotage interne dans les établissements français, les indicateurs sont de véritables leviers d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins. A ce jour 53 indicateurs ont pu être généralisés, ils comprennent deux nouveaux thèmes lancés l’an dernier : la prise en charge du sevrage du patient alcoolo-dépendant et la prise en charge préopératoire de la chirurgie de l’obésité chez l’adulte. La HAS continue de développer et d’expérimenter de nouveaux indicateurs avec les professionnels et d’actualiser ceux existants afin de toujours promouvoir les pratiques les plus adaptées. Ces indicateurs sont également des outils de transparence : ils sont désormais intégrés sur le site Scope Santé,http://www.scopesante.fr/, qui les met à disposition du grand public de façon contextualisée et pédagogique.
Développer des approches qualité et sécurité des soins centrées sur le patient
La HAS a fait évoluer sa procédure de certification des établissements de santé français pour prendre en compte et cibler en priorité les points les plus critiques et les plus fréquents mis en avant lors du cycle précédent de certification dit V2010. Après expérimentation de la nouvelle version V2014, avec une visite centrée sur le parcours de soins du patient et sur le management des risques, cette évaluation externe des établissements sur site débutera à partir du premier semestre 2015. Elle permettra de montrer comment un établissement prend en charge un patient à partir de dossiers patients réellement hospitalisés et de voir les points forts et les points d’amélioration de l’organisation des soins.
La HAS a par ailleurs investi le champ de la sécurité des patients en menant de nombreux travaux comme par exemple le programme expérimental d’amélioration continue du travail en équipe (PACTE), l’accréditation en équipe et en développant des outils pour améliorer la communication entre professionnels de santé (SAED) mais aussi avec leurs patients.
Des propositions pour compléter le projet de loi de santé
Le projet de loi relatif à la santé répond à de nombreuses attentes en matière de qualité et de sécurité des soins, en particulier s’agissant des parcours de santé. Sur cette thématique, l’objectif de continuité des soins et des prises en charge sanitaires et médico-sociales, sans rupture, pourrait être affirmé en mettant en avant l’importance de la coordination dans les parcours de soins des personnes en perte d’autonomie ou souffrant de maladies chroniques ou de polypathologies. Le projet de loi propose un rééquilibrage de notre système de santé en structurant et en renforçant le champ de la médecine de proximité. La HAS suggère, qu’en complément de cet axe, une politique d’amélioration de la qualité accompagne le développement des maisons et des pôles de santé ou encore des réseaux de proximité, en s’appuyant sur son expertise scientifique. Enfin, elle porte une attention particulière au document de sortie qui contribue à la continuité des soins et donc à la sécurité des patients.

Pour la HAS, l’évaluation des produits de santé appelle une adaptation des méthodes et du cadre juridique actuels. Elle rappelle ses propositions concernant la notion d’index thérapeutique relatif (ITR), en substitution au Service Médical Rendu (SMR) et à l’Amélioration du Service Médical Rendu (ASMR), car les innovations thérapeutiques coûteuses que l’on voit apparaître rendent une évaluation comparative et une clarification des critères indispensables. Cette évolution devrait être initiée et déployée dans ce projet de loi ou dans celui de loi de financement de la sécurité sociale pour 2015.La qualité et la soutenabilité de notre système de soins nécessitent un renforcement particulier de la thématique de la pertinence des actes et des séjours. La HAS suggère que ceci apparaisse plus explicitement comme une mission de la HAS dans le projet de loi relatif à la santé. Enfin, le développement rapide des dispositifs de "santé connectée" et des applications santé nécessite une réflexion des pouvoirs publics. La HAS propose d’élaborer un référentiel regroupant les critères qualité des applications santé.

En dernier point, la HAS rappelle la nécessité de quelques ajustements plus techniques de toilettage de missions : abrogation des dispositions sur la certification des sites internet et de celles relatives au financement d’associations de patients, modification du champ de certaines saisines et dispositif d’accréditation des médecins.

Pour consulter les documents HAS, cliquer ici: http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1765072
  
HAUTE AUTORITE DE SANTE
Responsable du service presse : Florence GAUDIN
Contact presse : Gilles DJEYARAMANE
01 55 93 73 17
contact.presse@has-sante.fr

mardi 16 septembre 2014

Mobilisation en faveur de la recherche sur le cancer du sein : Bravo à l'équipe EPF de la Parisienne 2014 !

Depuis 9 ans, le partenariat entre La Parisienne et la Fondation pour la Recherche Médicale a déjà permis de réunir 675 159 euros pour financer 16 projets de recherche en France sur le cancer du sein.
Sur 40 000 femmes inscrites et 32 738 arrivantes, presque 60 EPF étaient réunies dimanche matin sous le soleil, pour courir, sous les couleurs de l’école, les 6,7 km de La Parisienne, dans une ambiance toujours aussi solidaire et conviviale :
Des diplômées de 1976 à 2013, dont Claudine Richon, EPF 1983, Dirigeante Fc2m et ancienne Présidente de l'Association des Diplômés en 1991, ainsi que des élèves de 2ème à la 5ème année, des enseignantes et des membre de l’équipe administrative, venues de la région parisienne mais aussi de Troyes, Toulouse ou encore du Venezuela.
BRAVO à toutes les participantes, avec une mention spéciale à Stéphanie Vannier qui termine 19ème avec un temps record de 27mn02 !
L’équipe EPF se classe provisoirement 384ème sur 705 entreprises et la 1ère des écoles participantes (à confirmer) !