mercredi 13 avril 2011

Infections à l'hôpital : un défi permanent

Le Figaro se penche sur les infections nosocomiales, notant que « depuis la fin des années 1980, les autorités sanitaires ont mis en place un ensemble de mesures de surveillance et de prévention qui impliquent désormais la très grande majorité des établissements de santé ».
Le journal évoque ainsi un « défi permanent » et indique que « la dernière enquête de prévalence en France, réalisée en 2006, montre une diminution d'environ 10% des infections nosocomiales depuis 2001 ».
Le Figaro rappelle notamment que « les germes responsables des infections nosocomiales, le plus souvent des bactéries, proviennent des patients eux-mêmes mais également du personnel de soin, du matériel de soin et des surfaces qui entourent les patients. Ils provoquent en majorité des infections urinaires (30,3%), des infections du site opératoire (14,2%) et des pneumopathies (14%) ».
« Les trois bactéries les plus fréquemment responsables des infections nosocomiales en France sont Escherichia coli (25%), Staphylococcus aureus (19%) et Pseudomonas aeruginosa (10%), des bactéries normalement présentes dans l'organisme humain mais qui peuvent parfois déclencher des infections »,
poursuit le quotidien.
Le journal retient que « les facteurs de risque sont l'âge, le sexe masculin, une maladie sévère, l'immunodépression, un antécédent d'intervention chirurgicale dans les 30 jours et l'exposition à des dispositifs invasifs comme un cathéter vasculaire, une sonde urinaire ou une intubation d'aide respiratoire. C'est la raison pour laquelle les infections nosocomiales sont plus fréquentes dans les services de réanimation ».
Le Figaro observe que « les équipes réfléchissent en permanence à de nouvelles façons de réduire ce risque, notamment en limitant le temps d'intubation pour la ventilation ou en désinfectant fréquemment les points d'entrée possibles pour les bactéries ».
Le journal explique que « l'hygiène des mains reste la base des mesures de prévention, et les solutions hydroalcooliques ont démontré leur intérêt notamment sur la réduction des infections à S. aureus. […] Pour certains soins, l'utilisation de gants et de tabliers jetés immédiatement permet d'éviter la diffusion des germes ».
« Les patients peuvent également jouer un rôle dans la prévention en respectant des instructions spécifiques comme se laver les dents avec une attention particulière une semaine avant une intervention chirurgicale, être minutieux pendant la douche antiseptique, ne pas toucher les sondes, cathéters et drains qui ont été posés, toujours se laver les mains après usage des toilettes »,
continue le quotidien.
Revue de presse rédigée par Laurent Frichet
TSAVO PRESSE

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