vendredi 6 janvier 2012

L'AP-HP engagée dans une nouvelle démarche sur la sécurité des soins dans ses blocs opératoires

PARIS, 24 novembre 2011 (APM) - L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP)
a présenté jeudi sa nouvelle démarche de sécurité des soins dans ses blocs
opératoires, basée notamment sur de nouveaux indicateurs et sur une journée
annuelle "portes ouvertes" de ses salles d'opération aux usagers.
Cette conférence de presse s'est tenue à l'occasion de la première édition de la
semaine de la sécurité du patient organisée par le ministère de la santé.
Un groupe projet "optimisation de l'organisation des blocs opératoire" à l'AP-HP
animé par le Pr François Haab, urologue à l'hôpital Tenon à Paris, a été mis en place
en avril. Il constitue l'un des 16 chantiers prioritaires identifiés début 2011 par la
directrice générale de l'AP-HP, Mireille Faugère.
Les objectifs de ce groupe projet sont d'améliorer d'une part, la sécurité et d'autre
part, la performance des 88 blocs opératoires (avec plus de 300 salles d'opération)
des 12 groupes hospitaliers de l'AP-HP.
Il existe une augmentation de l'activité de chirurgie, notamment en ambulatoire, à
l'AP-HP. Si les patients choisissent de s'y faire opérer, c'est pour la sécurité et la
qualité des soins qu'on y trouve. Mais l'AP-HP souhaite aller plus loin en obtenant
"les meilleurs standards nationaux et internationaux" en matière de sécurité, a
commenté Sibyle Veil, directrice du pilotage de la transformation de l'AP-HP, en
soulignant "l'originalité" de la démarche engagée.
"PAS DE 'CHECK-LIST', PAS DE BISTOURI"
La démarche adoptée a été de recenser les bonnes pratiques existant déjà en
interne en vue d'élaborer un standard ou référentiel commun, qui sera mis en oeuvre
à partir de janvier 2012 dans tous les blocs opératoires de l'AP-HP.
Le Pr Haab a pris l'exemple de l'hôpital européen Georges Pompidou (HEGP) à
Paris, où les infirmiers de bloc appliquent depuis mercredi la nouvelle consigne "pas
de 'check-list', pas de bistouri" qui consiste à refuser de donner le bistouri au
chirurgien si la "check-list" sur la sécurité en chirurgie de la Haute autorité de santé
(HAS) n'a pas été renseignée dans les règles de l'art. En savoir plus

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