mercredi 6 octobre 2010

Quand l'aluminium nous empoisonne..un nouveau scandale sanitaire à l’horizon ?

Depuis 40 ans déjà, on parle de la neurotoxicité de l’aluminium. Très vite, les autopsies ont révélé fin des années 70, la présence d’infimes particules d’aluminium dans le cerveau autopsié des patients décédés de la maladie d’Alzheimer.
Virginie Belle a mené l’enquête. Elle publie un ouvrage qui fait du bruit Quand l'aluminium nous empoisonne, aux éditions Max Milo et dresse le constat d’un aluminium qui se cache partout, dans des produits de l'industrie agroalimentaire, des cosmétiques ( anti transpirants en particulier) des médicaments et des vaccins et parfois même dans l'eau du robinet car il permet de la rendre plus claire.
Études à l'appui, l'auteur s’appuie sur les conclusions d'un laboratoire de l'Inserm ( à publier) et suggère l'existence d'un éventuel "syndrome des adjuvants" lié à l'utilisation de sels d'aluminium dans les vaccins. Selon l’étude, les nanoparticules d'aluminium des vaccins, injectées dans le muscle, migreraient lentement, mais sûrement, vers le cerveau, alors qu'on nous a toujours dit qu’elles s’évacuaient par les urines. Problème : l'aluminium est neurotoxique, cela on le sait depuis des décennies.
Face à cette thèse un membre de l'Académie de médecine et pédiatre, confie au journal Le POINT que selon lui, "il n'y a aucune raison d'inquiéter la population sur un produit qui est parfaitement connu et suivi". "Il n'y a, à ce jour, pas de preuve d'un risque lié aux adjuvants aluminiques". Le scientifique dit redouter un vent de panique, notamment parmi les parents de jeunes enfants, et que des épidémies comme la coqueluche ou la diphtérie, se développent.
Alors que vaut-il mieux ? une bonne coqueluche ou l’Alzheimer à la cinquantaine passée ?
Pour mémoire, en 1995, l’académie de médecine soutenait que les dioxines ne présentaient pas de danger. Et en ce début de l’année 2010, la docte académie affirmait dans un rapport sur la désinfection des sondes vaginales que l’on pouvait faire confiance à l’œil du praticien pour différencier un matériel propre ou sale destiné à des cavités internes !
Alors, en attendant d’en savoir plus sur les dangers de l’aluminium, des précautions peu onéreuses peuvent être prises comme bannir absolument l’aluminium de sa panoplie de casseroles, éviter le contact alu-aliments, bien lire la composition des cosmétiques avant de les acheter, bien se laver au lieu de mettre du déodorant cache odeurs, etc…rien que du bon sens.

Aucun commentaire: